Sans titre, Luigi Guardigli (et Louis-Marie Jullien ?), 1965
Patrimoine
Sans titre, Luigi Guardigli (et Louis-Marie Jullien ?), 1965
Pierres et pâtes de verre
Bâtiment principal de la délégation régionale, CNRS
25 avenue des Martyrs, Grenoble
Découvrir l'œuvre
D’après Denis Guthleben dans son ouvrage De Louis Néel au Campus CNRS de Grenoble : une aventure scientifique, la mosaïque exposée sur la façade extérieure du CNRS est une œuvre issue du 1% artistique. Un premier dessin a d’abord été imaginé par le peintre Jullien (peut-être Louis-Marie Jullien, peintre-cartonnier), puis a été reproduit à grande échelle en mosaïque par Luigi Guardigli.
Le motif de l’œuvre est inspiré des Néel Spikes, autrement dit les « pointes de Néel ». Cette appellation désigne un phénomène magnétique mis en évidence par le physicien Louis Néel dans les années 1950. Les matériaux ferromagnétiques (comme le fer) se divisent en de nombreuses petites régions appelées « domaines magnétiques », dans lesquelles l’aimantation est uniforme. Les pointes de Néel sont des domaines magnétiques de formes triangulaires, motif que l’on retrouve dans la partie centrale de la mosaïque.
Le motif de l’œuvre est inspiré des Néel Spikes, autrement dit les « pointes de Néel ». Cette appellation désigne un phénomène magnétique mis en évidence par le physicien Louis Néel dans les années 1950. Les matériaux ferromagnétiques (comme le fer) se divisent en de nombreuses petites régions appelées « domaines magnétiques », dans lesquelles l’aimantation est uniforme. Les pointes de Néel sont des domaines magnétiques de formes triangulaires, motif que l’on retrouve dans la partie centrale de la mosaïque.
Luigi Guardigli (1923-2008)
Luigi Guardigli est un peintre et un mosaïste contemporain abstrait. Né à Lugo (province de Ravenne, Italie) en 1923, il étudie aux Beaux-Arts de Ravenne de 1945 à 1951. A cette date, il rentre dans le Gruppo mosaicisti qui œuvre à la restauration des mosaïques anciennes des églises et des monuments de Ravenne. Il quitte le groupe en 1957, lors de son départ à Paris où il occupe un poste d’enseignant à l’Ecole d’Art Italien. Dès 1961, il habite à la Ruche, cité d’artistes à Paris comptant une soixantaine d’ateliers, imaginée pour aider les jeunes artistes sans ressources. Il décède en septembre 2008 à Paris.
A partir de 1957, il exécute avec Lino Melano (un autre mosaïste de Ravenne) des mosaïques pour d’autres artistes contemporains, dont les plus connus sont Fernand Léger, Georges Braque, Marc Chagall et Raoul Ubac. Il crée aussi l’œuvre qui orne le Musée National Fernand Léger à Biot (France). Dans ces cas-là, il semblerait qu’il reproduise en mosaïque un dessin ou une peinture effectuée par un autre artiste. A partir de 1958, il réalise de nombreux panneaux de mosaïque pour des écoles, des universités, la Maison de la Radio et Télévision Belges à Bruxelles, etc. Il produit aussi des peintures (huiles et gouaches, sur toile et sur papier).
A partir de 1957, il exécute avec Lino Melano (un autre mosaïste de Ravenne) des mosaïques pour d’autres artistes contemporains, dont les plus connus sont Fernand Léger, Georges Braque, Marc Chagall et Raoul Ubac. Il crée aussi l’œuvre qui orne le Musée National Fernand Léger à Biot (France). Dans ces cas-là, il semblerait qu’il reproduise en mosaïque un dessin ou une peinture effectuée par un autre artiste. A partir de 1958, il réalise de nombreux panneaux de mosaïque pour des écoles, des universités, la Maison de la Radio et Télévision Belges à Bruxelles, etc. Il produit aussi des peintures (huiles et gouaches, sur toile et sur papier).
Mis à jour le 8 mars 2024