Le Printemps, Jean Lurçat, 1967
Patrimoine
Le Printemps, Jean Lurçat, 1967
Laine
Bibliothèque de Géographie Alpine,
Cité des Territoires – Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine (U.G.A.)
14 avenue Marie Reynoard, Grenoble
Découvrir l'œuvre
Le style de Jean Lurçat est bien reconnaissable. Entre cubisme et surréalisme, il représente avec une symbolique personnelle diverses figures hybrides, s’inspirant de l’imaginaire médiéval. En travaillant sur les formes, les couleurs et le rythme, il installe un univers poétique.
Ici, au centre, un arbre ou une plante semble se développer. La forme ronde et les branches évoquent la forme du soleil, symbole de vie, de renaissance, très représenté par l’artiste. L’utilisation de la couleur jaune à l’intérieur du cercle renforce cette image. Il utilise souvent le cercle, qu’il considère parfait, et y introduit presque toujours l’eau et le feu. Ce dernier est justement évoqué par la couleur rouge et les motifs jaunes sur les branches et les feuillages au centre. L’eau quant à elle est représentée au pied de la figure végétale, des poissons y nagent. Dans la végétation se distinguent des papillons colorés et un oiseau au-dessus de son nid. Aussi, au centre du cercle, au pied des trois branches principales, se trouve une tortue, symbole d’éternité et de patience.
Il s’agit là d’une œuvre posthume. Il existe une autre tapisserie de Jean Lurçat appelée Le Printemps. Cette dernière fait partie de l’ensemble des Quatre Saisons, commandé à la fin des années 1930 par l’Etat. Chaque pièce mesure environ 16m².
Ici, au centre, un arbre ou une plante semble se développer. La forme ronde et les branches évoquent la forme du soleil, symbole de vie, de renaissance, très représenté par l’artiste. L’utilisation de la couleur jaune à l’intérieur du cercle renforce cette image. Il utilise souvent le cercle, qu’il considère parfait, et y introduit presque toujours l’eau et le feu. Ce dernier est justement évoqué par la couleur rouge et les motifs jaunes sur les branches et les feuillages au centre. L’eau quant à elle est représentée au pied de la figure végétale, des poissons y nagent. Dans la végétation se distinguent des papillons colorés et un oiseau au-dessus de son nid. Aussi, au centre du cercle, au pied des trois branches principales, se trouve une tortue, symbole d’éternité et de patience.
Il s’agit là d’une œuvre posthume. Il existe une autre tapisserie de Jean Lurçat appelée Le Printemps. Cette dernière fait partie de l’ensemble des Quatre Saisons, commandé à la fin des années 1930 par l’Etat. Chaque pièce mesure environ 16m².
Jean Lurçat (1892-1966)
Né dans les Vosges, Jean Lurçat étudie la médecine avant de s’orienter vers l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Durant la première guerre mondiale, il s’engage dans l’Infanterie. En 1942 il fait tisser à Aubusson la tapisserie Liberté, illustrant le poème de Paul Eluard. C’est une œuvre emblématique de la vision engagée de l’artiste humaniste.
Son œuvre, souvent politique, est marquée d’un point de vue esthétique par la découverte de l’Apocalypse d’Angers, le plus grand ensemble de tapisseries médiévales subsistant à ce jour, avec une surface totale de près de 800 mètres carrés.
De 1957 à 1966, il réalise Le Chant du monde, qui constitue le plus grand ensemble contemporain de tapisserie (80 m de long et 4,50 m de haut). Cet ensemble illustre les angoisses et les espérances de l’homme à l’ère atomique. Le Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, à Angers, présente cette œuvre ainsi qu’un fonds constitué principalement des donations de l’artiste, de Thomas Gleb et Josep Grau-Garriga. Il a également été exposé temporairement à Paris, San Francisco, Montréal et Hiroshima.
Jean Lurçat voyage beaucoup, présente des conférences et publie des ouvrages sur la tapisserie. Il réalise également des sculptures en céramique.
A la fin des années 1940 la tapisserie connaît une crise. Il développe alors un nouveau langage technique avec le carton (modèle à taille réelle) à couleurs numérotées et non plus peintes, révolution technique qui entraînera une révolution commerciale.
Son œuvre, souvent politique, est marquée d’un point de vue esthétique par la découverte de l’Apocalypse d’Angers, le plus grand ensemble de tapisseries médiévales subsistant à ce jour, avec une surface totale de près de 800 mètres carrés.
De 1957 à 1966, il réalise Le Chant du monde, qui constitue le plus grand ensemble contemporain de tapisserie (80 m de long et 4,50 m de haut). Cet ensemble illustre les angoisses et les espérances de l’homme à l’ère atomique. Le Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, à Angers, présente cette œuvre ainsi qu’un fonds constitué principalement des donations de l’artiste, de Thomas Gleb et Josep Grau-Garriga. Il a également été exposé temporairement à Paris, San Francisco, Montréal et Hiroshima.
Jean Lurçat voyage beaucoup, présente des conférences et publie des ouvrages sur la tapisserie. Il réalise également des sculptures en céramique.
A la fin des années 1940 la tapisserie connaît une crise. Il développe alors un nouveau langage technique avec le carton (modèle à taille réelle) à couleurs numérotées et non plus peintes, révolution technique qui entraînera une révolution commerciale.
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Mis à jour le 8 mars 2024