Place du Torrent, Observatorium, 2022
Patrimoine
Place du Torrent, Observatorium, 2022
Béton armé, sable du Royans, goudron réutilisé, arbres
Depuis le Restaurant universitaire Diderot jusqu'aux bâtiments EST et IMAG
Saint-Martin-d’Hères
Découvrir l'œuvre
Nous sommes ici dans un site clé de la vie du campus. Sa proximité avec le parvis central, ainsi que sa situation entre EVE, EST, l’IMAG, l’Amphi Weill et le nouveau restaurant Diderot, en font une véritable place en devenir dont l’œuvre conçue par Observatorium fera un nouveau lieu emblématique pour le Campus. Monumentale, cette œuvre relie tous les bâtiments entre eux, pour créer un espace de convivialité et de circulation concentrant une grande variété d’usages collectifs et individuels.
Ayant découvert sur des images d’archives qu’un bras de l’Isère toute proche passait exactement à cet endroit, ils représentent un torrent de montagne impétueux, dont la force du courant aurait charrié un gigantesque tronc d’arbre des montagnes. Réalisée à partir de l’enrobé recyclé de l’ancienne chaussée traversant le site, la Rivière se parcourt et se traverse à pied ou à vélo. Elle accueille des îles plantées d’arbres à l’ombre desquels se reposer. Conçue de manière à récupérer les eaux de pluie, elle va se verdir petit à petit et accueillir un biotope spontané.
Le tronc, dont la couleur qui rappelle celle des arbres pétrifiés est issue des sables du Royans, s’inscrit dans la longue histoire architecturale du béton à Grenoble. C’est aussi bien un lieu de passage qu’un lieu de pause où s’asseoir et observer. La singularité de sa forme, les perspectives qu’il offre sur les architectures environnantes et sur les massifs, en font surtout un lieu de rendez-vous privilégié.
Ayant découvert sur des images d’archives qu’un bras de l’Isère toute proche passait exactement à cet endroit, ils représentent un torrent de montagne impétueux, dont la force du courant aurait charrié un gigantesque tronc d’arbre des montagnes. Réalisée à partir de l’enrobé recyclé de l’ancienne chaussée traversant le site, la Rivière se parcourt et se traverse à pied ou à vélo. Elle accueille des îles plantées d’arbres à l’ombre desquels se reposer. Conçue de manière à récupérer les eaux de pluie, elle va se verdir petit à petit et accueillir un biotope spontané.
Le tronc, dont la couleur qui rappelle celle des arbres pétrifiés est issue des sables du Royans, s’inscrit dans la longue histoire architecturale du béton à Grenoble. C’est aussi bien un lieu de passage qu’un lieu de pause où s’asseoir et observer. La singularité de sa forme, les perspectives qu’il offre sur les architectures environnantes et sur les massifs, en font surtout un lieu de rendez-vous privilégié.
Observatorium (collectif d'artistes)
Doit-on aborder le travail d’Observatorium sous l’angle du design, de l’architecture, de la peinture ou de la sculpture ? Question infondée : il n’est rien de tout ça et l’est tout à la fois.
Le collectif de Rotterdam est formé de quatre artistes, Geert van de Camp, Andre Dekker, Lieven Poutsma et Ruud Reutelingsperger reliés par la même fascination pour une observation commune : l’extraordinaire singularité que chacun entretient dans sa relation au monde. Quelque soit la forme qu’elles prennent, les œuvres qu’ils réalisent créent un espace où les gens peuvent prendre le temps de s’immerger dans l’observation et la réflexion.
« Un observatorium est un espace paradoxal dans lequel vous avez loisir de vous retirer afin de cerner votre relation avec le monde. Votre perception de l’environnement passe par l’examen de votre for intérieur. L’isolement est une forme de participation. » (Observatorium)
Ils aspirent par-dessus tout à inciter les gens à mettre entre parenthèses leurs préoccupations quotidiennes pour mieux prendre, mieux comprendre leur environnement, leur planète.
Le collectif de Rotterdam est formé de quatre artistes, Geert van de Camp, Andre Dekker, Lieven Poutsma et Ruud Reutelingsperger reliés par la même fascination pour une observation commune : l’extraordinaire singularité que chacun entretient dans sa relation au monde. Quelque soit la forme qu’elles prennent, les œuvres qu’ils réalisent créent un espace où les gens peuvent prendre le temps de s’immerger dans l’observation et la réflexion.
« Un observatorium est un espace paradoxal dans lequel vous avez loisir de vous retirer afin de cerner votre relation avec le monde. Votre perception de l’environnement passe par l’examen de votre for intérieur. L’isolement est une forme de participation. » (Observatorium)
Ils aspirent par-dessus tout à inciter les gens à mettre entre parenthèses leurs préoccupations quotidiennes pour mieux prendre, mieux comprendre leur environnement, leur planète.
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Pour en savoir plus sur l'Atelier Delta qui a accompagné cette commande, cliquez ici.
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Mis à jour le 8 mars 2024