Sans titre, Olivier Leroi, 2008
Patrimoine
Sans titre, Olivier Leroi, 2008
Techniques mixtes
Grenoble Institut des Neurosciences (UGA / Inserm / CHUGA / CEA / CNRS)
Chemin Fortuné Ferrini, La Tronche
*Attention : œuvre inaccessible au public. Peut être vue lors de la visite « Art et histoire au campus Santé ».
Découvrir l'œuvre
L’œuvre d’Olivier Leroi s’organise en trois parties distinctes. Dans la cage d’escalier, une colonne vertébrale de 10 mètres de hauteur surmontée d’un crâne est criblée de disques colorés comportant chacun un motif unique mixant deux objets différents (exemple : une voiture et une calculatrice).
La deuxième partie de l’œuvre est essaimée dans les trois étages du bâtiment. Au fil des couloirs, on tombe nez à nez avec de fausses boîtes de Pétri (des boîtes cylindriques transparentes utilisées en microbiologie) comportant là encore des motifs uniques jouant la note de l’humour. L’élaboration de certaines boîtes a fait l’objet de micro-résidences pendant lesquelles Olivier Leroi a discuté avec les chercheurs de l’Institut des Neurosciences, ce qui lui a permis par la suite de mettre au point des illustrations ou des phrases en lien avec les neurosciences. Par exemple, une paire de boîtes de Pétri montre un homme tirant la langue à un singe puis un singe tirant la langue à un homme, faisant ainsi référence à une expérience classique sur les neurones miroirs.
A propos de ces deux premières parties, l’artiste explique : « On convoque la neuroscience mais de façon ludique, avec de l’humour. C’est une chaîne neurologique qui se met en route : l’œil voit le signe sur le mur (…), le cerveau l’analyse et la chaîne causale se met en place, puis le sourire prend le relai. »
Enfin, la troisième partie se déploie sur les baies vitrées de la cafétéria. D’une part, le paysage visible à travers la vitre est souligné par des tracés noirs qui suivent la silhouette du Vercors et de certains bâtiments comme les Tours de l’Île-Verte et la Tour Perret. D’autre part, un tracé en pointillé reproduit le chemin reliant le GIN et le chêne de Venon (chêne tricentenaire sur une colline de Belledonne) et deux photos immortalisent le chêne et une chaise de la cafétéria disposée à côté. Ainsi, le spectateur est transporté au-delà des murs de l’Institut des Neurosciences, au cœur du paysage qui l’entoure.
La deuxième partie de l’œuvre est essaimée dans les trois étages du bâtiment. Au fil des couloirs, on tombe nez à nez avec de fausses boîtes de Pétri (des boîtes cylindriques transparentes utilisées en microbiologie) comportant là encore des motifs uniques jouant la note de l’humour. L’élaboration de certaines boîtes a fait l’objet de micro-résidences pendant lesquelles Olivier Leroi a discuté avec les chercheurs de l’Institut des Neurosciences, ce qui lui a permis par la suite de mettre au point des illustrations ou des phrases en lien avec les neurosciences. Par exemple, une paire de boîtes de Pétri montre un homme tirant la langue à un singe puis un singe tirant la langue à un homme, faisant ainsi référence à une expérience classique sur les neurones miroirs.
A propos de ces deux premières parties, l’artiste explique : « On convoque la neuroscience mais de façon ludique, avec de l’humour. C’est une chaîne neurologique qui se met en route : l’œil voit le signe sur le mur (…), le cerveau l’analyse et la chaîne causale se met en place, puis le sourire prend le relai. »
Enfin, la troisième partie se déploie sur les baies vitrées de la cafétéria. D’une part, le paysage visible à travers la vitre est souligné par des tracés noirs qui suivent la silhouette du Vercors et de certains bâtiments comme les Tours de l’Île-Verte et la Tour Perret. D’autre part, un tracé en pointillé reproduit le chemin reliant le GIN et le chêne de Venon (chêne tricentenaire sur une colline de Belledonne) et deux photos immortalisent le chêne et une chaise de la cafétéria disposée à côté. Ainsi, le spectateur est transporté au-delà des murs de l’Institut des Neurosciences, au cœur du paysage qui l’entoure.
Olivier Leroi (1962)
Après avoir suivi une formation de forestier en Corrèze, Olivier Leroi étudie à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques à Paris. Il a à son actif de nombreuses expositions et commandes publiques. Son travail fait très souvent référence au monde naturel en utilisant par exemple des animaux naturalisés et fait souvent écho à son environnement d’implantation. Olivier Leroi aime jouer avec la forme, la matière et les mots ; il combine et utilise des éléments de nature ou des expressions courantes pour créer des plaisanteries visuelles ou auditives. On trouve bien souvent dans ses œuvres des correspondances insolites qui, une fois faites, fonctionnent parfaitement. L’ensemble créé pour le 1% artistique de l’Institut des Neurosciences ne déroge pas à ces règles récurrentes : humour, décalage, accordance, et enracinement dans son lieu d’exposition.
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Mis à jour le 8 mars 2024