Traverser le plan J dans un halo rose, Jacqueline Dauriac, 1999
Patrimoine
Traverser le plan J dans un halo rose, Jacqueline Dauriac, 1999
LED
Cité des Territoires – Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine (UGA)
14 avenue Marie Reynoard, Grenoble
Découvrir l'œuvre
L’artiste a travaillé sur l’imaginaire et le sens, en matérialisant un plan “J.” dans l’espace du porche, à l’entrée des bâtiments de l’IUGA de Grenoble.
Conçu lors d’un séjour à Tahiti, ce plan J. fait appel à l’imagination et peut être interprété par chacun. Jacqueline Dauriac donne quelques exemples : “jouissance, joie, jazz, jasmin, Jacqueline, je, jeu, je-ne-sais-quoi…” Il s’agit d’un plan illimité et incliné à 10°, dont l’intersection avec le bâtiment est représentée par une ligne discontinue, lumineuse et colorée. Les rubans de LED roses parcourent le sol, les murs et le plafond, et créent un cadre, dans lequel le visiteur peut passer et traverser ainsi ce plan imaginaire. Le halo rose véhicule alors une énergie positive.
L’œuvre est en lien avec les disciplines du bâtiment puisqu’elle aborde la notion d’espace. En effet un plan est aussi une carte, un tracé représentant un territoire. L’artiste rappelle ici que “l’éthique J. doit éclairer les choix mettant en jeu l’avenir de ce territoire. Traverser le plan J. dans un halo rose peut devenir un jeu pour le public, l’occasion de faire un vœu, de territorialiser l’illimité, et de sourire dans le rose.”
Conçu lors d’un séjour à Tahiti, ce plan J. fait appel à l’imagination et peut être interprété par chacun. Jacqueline Dauriac donne quelques exemples : “jouissance, joie, jazz, jasmin, Jacqueline, je, jeu, je-ne-sais-quoi…” Il s’agit d’un plan illimité et incliné à 10°, dont l’intersection avec le bâtiment est représentée par une ligne discontinue, lumineuse et colorée. Les rubans de LED roses parcourent le sol, les murs et le plafond, et créent un cadre, dans lequel le visiteur peut passer et traverser ainsi ce plan imaginaire. Le halo rose véhicule alors une énergie positive.
L’œuvre est en lien avec les disciplines du bâtiment puisqu’elle aborde la notion d’espace. En effet un plan est aussi une carte, un tracé représentant un territoire. L’artiste rappelle ici que “l’éthique J. doit éclairer les choix mettant en jeu l’avenir de ce territoire. Traverser le plan J. dans un halo rose peut devenir un jeu pour le public, l’occasion de faire un vœu, de territorialiser l’illimité, et de sourire dans le rose.”
Jacqueline Dauriac (1945)
Jacqueline Dauriac est née à Tarbes en 1945, elle vit et travaille aujourd’hui à Paris et Vitry-sur-Seine. Peintures, installations, performances, l’artiste expose depuis 1973 et travaille autour de la notion de perception visuelle. Elle définit son art comme un art perceptuel. Ses recherches se basent sur le corps et la mise en relation d’objets ou de personnes. Le rôle du spectateur est primordial, il n’est pas face à l’objet, il en fait partie. Par exemple en 1989 à Tours, elle peint un cadre au sol : le passant qui entre dans la peinture devient alors sculpture.
Souvent conçue pour l’environnement qui l’accueille, son œuvre se veut porteuse d’un message de joie à travers un champ de sensations ultra sensibles. Elle utilise fréquemment la lumière et la couleur rose, pour véhiculer un message positif, une idée de liberté, de légèreté et de douceur, qui manquent tant à ce monde selon elle. Influencée par l’actualité, elle invite ainsi à célébrer la joie et le rapport à l’autre.
L’artiste a surtout travaillé en France (Paris, Lyon, Reims, etc.) mais aussi à l’étranger, par exemple au Maroc, à Amsterdam ou encore Abou Dabi. En 2007, elle participe avec Claude Lévêque à L’Emprise du lieu à Reims, où elle propose une expérience sensuelle proche du vertige.
Souvent conçue pour l’environnement qui l’accueille, son œuvre se veut porteuse d’un message de joie à travers un champ de sensations ultra sensibles. Elle utilise fréquemment la lumière et la couleur rose, pour véhiculer un message positif, une idée de liberté, de légèreté et de douceur, qui manquent tant à ce monde selon elle. Influencée par l’actualité, elle invite ainsi à célébrer la joie et le rapport à l’autre.
L’artiste a surtout travaillé en France (Paris, Lyon, Reims, etc.) mais aussi à l’étranger, par exemple au Maroc, à Amsterdam ou encore Abou Dabi. En 2007, elle participe avec Claude Lévêque à L’Emprise du lieu à Reims, où elle propose une expérience sensuelle proche du vertige.
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Mis à jour le 8 mars 2024