Au Portugal, le fado est sur toutes les lèvres. Mais la danse qui accompagnait les chants autrefois semble aujourd’hui tombée dans l’oubli. Le duo Jonas&Lander la ravive et la réinvente dans une performance à la croisée du concert et de la chorégraphie.
Des airs mélancoliques résonnent dans les quartiers populaires de Lisbonne: c’est le fado.
À la fois outil de propagande sous la dictature de Salazar et chant de résistance pendant la Révolution des Œillets de 1974, son histoire est intimement liée à celle du Portugal, au point d’en devenir un emblème culturel. Pourtant, dans le Lisbonne du XIXe siècle, une autre tradition naît à ses côtés: le fado batido – le fado battu –, une danse de claquettes énergique, appréciée des marins et des classes populaires. Jugée trop sensuelle, elle est censurée par l’Église catholique jusqu’à disparaître.
Dans une pièce hybride, le duo portugais-brésilien de chorégraphes et performeurs Jonas&Lander redonne sa place à ce patrimoine oublié et en propose une relecture résolument contemporaine. Accompagnés de quatre musiciens et d’un chanteur, cinq danseurs battent le fado sur scène. Ensemble, ils renouent avec les racines festives de cet héritage dans une ode vibrante, à la recherche du point d’équilibre entre préservation et libération.
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