"Histoire de savoir(s). L'Université Grenoble Alpes (1339-2021)" : retour sur la programmation culturelle organisée par l'UGA
En écho à l’exposition Histoire de savoir(s). L’université Grenoble Alpes (1339-2021), présentée au musée de l’Ancien Évêché du 19 mai 2021 au 6 mars 2022, l’UGA a proposé de nombreux événements destinés à mettre en lumière son histoire et son patrimoine : conférences, expositions, visites…
Retrouvez ici le contenu de quelques événements.
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Conférences
Le palais de l'Université
Découvrez l'histoire méconnue du palais de l'Université, joyau de l'architecture néoclassique qui accueille des étudiants depuis près de 150 ans.En savoir plus
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En face de la préfecture, de l'autre côté de ce qui fut la place d'Armes de la ville de Grenoble, le palais de l'Université est l'un des bâtiments phare de la place de Verdun. Premier bâtiment universitaire, construit à l'initiative de la ville pour accueillir ses facultés de lettres, de droit et de science, il est inauguré en 1879 par le président de la République Félix Faure. D'abord palais des Facultés, il devient, en 1896, palais de l'Université. Depuis, il n'a cessé d'accueillir les étudiants, jusqu'à aujourd'hui où il abrite encore une partie de l'IUT de Grenoble.
Par René Favier, professeur émérite d’Histoire moderne (UGA), le 25 octobre 2021 à l'IUT2 Verdun (Grenoble).
En face de la préfecture, de l'autre côté de ce qui fut la place d'Armes de la ville de Grenoble, le palais de l'Université est l'un des bâtiments phare de la place de Verdun. Premier bâtiment universitaire, construit à l'initiative de la ville pour accueillir ses facultés de lettres, de droit et de science, il est inauguré en 1879 par le président de la République Félix Faure. D'abord palais des Facultés, il devient, en 1896, palais de l'Université. Depuis, il n'a cessé d'accueillir les étudiants, jusqu'à aujourd'hui où il abrite encore une partie de l'IUT de Grenoble.
Par René Favier, professeur émérite d’Histoire moderne (UGA), le 25 octobre 2021 à l'IUT2 Verdun (Grenoble).
L'université à l'évêché
Sécularisé au lendemain de la loi de Séparation de 1905, le palais épiscopal a hébergé pendant 75 ans plusieurs instituts de l’université de Grenoble.En savoir plus
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Pour l’université de Grenoble, la loi de Séparation de 1905 constitue une heureuse surprise. Alors que plusieurs de ses services cherchent en vain des locaux dans la ville pour développer leurs activités, la mise à sa disposition de l’ancien palais des évêques de Grenoble ouvre des perspectives inespérées pour les instituts de géographie de Raoul Blanchard, de géologie de Wilfrid Kilian et de phonétique de Théodore Rosset, ainsi que pour le Comité de patronage des étudiants étrangers qui trouvent là la possibilité de développer leurs activités dans un espace qu’ils n’avaient pas antérieurement. « Je passais brusquement du non être ou du moins de la plus extrême détresse, à une véritable opulence » commente Raoul Blanchard. Dans un confort tout relatif, ces services y restent un demi-siècle. Au début des années 1960, la géologie et la géographie s’installent dans des locaux plus modernes sur les flancs du Rabot, mais elles sont remplacées par la glaciologie et la psychologie. Au début des années 1970, toutes les activités universitaires sont transférées sur la campus de Saint-Martin-d’Hères, et le palais de l’évêché rendu au conseil général.
Par René Favier, professeur émérite d’Histoire moderne (UGA), le 11 octobre 2021 à l'IUT2 Verdun (Grenoble).
Pour l’université de Grenoble, la loi de Séparation de 1905 constitue une heureuse surprise. Alors que plusieurs de ses services cherchent en vain des locaux dans la ville pour développer leurs activités, la mise à sa disposition de l’ancien palais des évêques de Grenoble ouvre des perspectives inespérées pour les instituts de géographie de Raoul Blanchard, de géologie de Wilfrid Kilian et de phonétique de Théodore Rosset, ainsi que pour le Comité de patronage des étudiants étrangers qui trouvent là la possibilité de développer leurs activités dans un espace qu’ils n’avaient pas antérieurement. « Je passais brusquement du non être ou du moins de la plus extrême détresse, à une véritable opulence » commente Raoul Blanchard. Dans un confort tout relatif, ces services y restent un demi-siècle. Au début des années 1960, la géologie et la géographie s’installent dans des locaux plus modernes sur les flancs du Rabot, mais elles sont remplacées par la glaciologie et la psychologie. Au début des années 1970, toutes les activités universitaires sont transférées sur la campus de Saint-Martin-d’Hères, et le palais de l’évêché rendu au conseil général.
Par René Favier, professeur émérite d’Histoire moderne (UGA), le 11 octobre 2021 à l'IUT2 Verdun (Grenoble).
Grenoble, la recherche, l’université et l'industrie : une longue histoire
De la naissance des écoles d’ingénieur au complexe scientifique actuel, découvrez l’aventure unique des liens entre l’Université et l’industrie.En savoir plus
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Une aventure unique voit, tout au long du XXe siècle, la croissance spectaculaire des entreprises industrielles phares de la région grenobloise (Bouchayer-Viallet, Neyrpic, Keller) et la naissance de grandes écoles d’ingénieurs (Institut Polytechnique, École de papeterie, École d’électrochimie) qu’elles soutiennent.
Ainsi, dès 1893, Paul Janet, professeur de physique, créé un cours d’électricité, grande première pour une université. Après la deuxième guerre mondiale, la France consacre un effort considérable pour développer la recherche fondamentale et appliquée et l’enseignement supérieur. Des hommes comme Louis Néel, Paul-Louis Merlin et Louis Weil, jouent alors un rôle de premier plan. C'est à cette époque que Grenoble voit notamment la naissance du CEA, d'INRIA et du centre de recherche de l'Air Liquide. Un bouillonnement dont émergera le complexe scientifique d'aujourd'hui.
Conférence à deux voix par Gérard Chouteau (Aconit- Association pour un conservatoire de l'informatique et de la télématique) et Malek Bouhaouala (AUEG - Alliance Université-Entreprise de Grenoble), le 22 septembre 2021 à IntenCity - Schneider Electric (Grenoble).
Une aventure unique voit, tout au long du XXe siècle, la croissance spectaculaire des entreprises industrielles phares de la région grenobloise (Bouchayer-Viallet, Neyrpic, Keller) et la naissance de grandes écoles d’ingénieurs (Institut Polytechnique, École de papeterie, École d’électrochimie) qu’elles soutiennent.
Ainsi, dès 1893, Paul Janet, professeur de physique, créé un cours d’électricité, grande première pour une université. Après la deuxième guerre mondiale, la France consacre un effort considérable pour développer la recherche fondamentale et appliquée et l’enseignement supérieur. Des hommes comme Louis Néel, Paul-Louis Merlin et Louis Weil, jouent alors un rôle de premier plan. C'est à cette époque que Grenoble voit notamment la naissance du CEA, d'INRIA et du centre de recherche de l'Air Liquide. Un bouillonnement dont émergera le complexe scientifique d'aujourd'hui.
Conférence à deux voix par Gérard Chouteau (Aconit- Association pour un conservatoire de l'informatique et de la télématique) et Malek Bouhaouala (AUEG - Alliance Université-Entreprise de Grenoble), le 22 septembre 2021 à IntenCity - Schneider Electric (Grenoble).
L'école française de papeterie : une épopée industrielle et académique
Grenoble voit naître l’École française de papeterie en 1907 : l’aboutissement de la mobilisation d’industriels et le début d’un établissement unique en France.En savoir plus
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L’Université de Grenoble est toujours citée en exemple pour ses relations privilégiées et fructueuses avec l’industrie. Cette collaboration initiée par des papetiers venus pour utiliser tout le potentiel énergétique de la Houille Blanche a permis de créer progressivement un pool d’écoles d’ingénieurs dont l’École Française de Papeterie (EFP) en 1907. Cette école unique, originale et atypique, est gérée conjointement par l’Université et les industries fabriquant, utilisant et transformant le matériau papier. Innovatrice et pionnière, elle a acquis une notoriété mondiale pendant plus d’un siècle d’existence, participant ainsi à la réputation de Grenoble et de son Université.
Conférence par Gérard Coste (ingénieur de l'EFP), le 13 octobre 2021 à Grenoble INP (Grenoble).
L’Université de Grenoble est toujours citée en exemple pour ses relations privilégiées et fructueuses avec l’industrie. Cette collaboration initiée par des papetiers venus pour utiliser tout le potentiel énergétique de la Houille Blanche a permis de créer progressivement un pool d’écoles d’ingénieurs dont l’École Française de Papeterie (EFP) en 1907. Cette école unique, originale et atypique, est gérée conjointement par l’Université et les industries fabriquant, utilisant et transformant le matériau papier. Innovatrice et pionnière, elle a acquis une notoriété mondiale pendant plus d’un siècle d’existence, participant ainsi à la réputation de Grenoble et de son Université.
Conférence par Gérard Coste (ingénieur de l'EFP), le 13 octobre 2021 à Grenoble INP (Grenoble).
Le point blanc de Poisson, une bataille scientifique
Retour sur la grande bataille concernant la nature de la lumière, qui opposa Poisson et Fresnel au début du XIXe siècle.En savoir plus
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En 1819, Augustin Fresnel, convaincu par la théorie ondulatoire, dépose son Mémoire sur la diffraction de la lumière au concours du Grand Prix de physique organisé par l’Académie des sciences. Un membre illustre du jury, le mathématicien et physicien Siméon Denis Poisson, tenant de la théorie corpusculaire, critique les calculs de Fresnel qui prédisent l’apparition d’un point de lumière derrière un écran opaque éclairé par une source de lumière, ce qui est selon lui impossible. Il demande donc que le mémoire de Fresnel soit écarté́. Mais François Arago, président du jury, propose néanmoins à la commission de réaliser l’expérience. Qui de Fresnel ou de Poisson aura raison?
Cette passe d’arme passionnante sera située dans une perspective historique et illustrée par une reproduction de l’expérience d’Arago.
Conférence-démonstration à deux voix par Sylvie Zanier (professeur agrégée de physique - UGA) et Dominique Raynaud (maître de conférence en histoire des sciences - UGA), le 7 octobre 2021 à Phitem (Saint-Martin-d'Hères).
En 1819, Augustin Fresnel, convaincu par la théorie ondulatoire, dépose son Mémoire sur la diffraction de la lumière au concours du Grand Prix de physique organisé par l’Académie des sciences. Un membre illustre du jury, le mathématicien et physicien Siméon Denis Poisson, tenant de la théorie corpusculaire, critique les calculs de Fresnel qui prédisent l’apparition d’un point de lumière derrière un écran opaque éclairé par une source de lumière, ce qui est selon lui impossible. Il demande donc que le mémoire de Fresnel soit écarté́. Mais François Arago, président du jury, propose néanmoins à la commission de réaliser l’expérience. Qui de Fresnel ou de Poisson aura raison?
Cette passe d’arme passionnante sera située dans une perspective historique et illustrée par une reproduction de l’expérience d’Arago.
Conférence-démonstration à deux voix par Sylvie Zanier (professeur agrégée de physique - UGA) et Dominique Raynaud (maître de conférence en histoire des sciences - UGA), le 7 octobre 2021 à Phitem (Saint-Martin-d'Hères).
La petite histoire des carottes de glace de Grenoble
Depuis 1970, le laboratoire de glaciologie collecte et conserve des carottes de glaces, véritables enregistreurs des variations climatiques de la planète.En savoir plus
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Plus de 15 000 carottes de glace, provenant de toute le globe (Alpes, Andes, Arctique, Antarctique…), représentent une base de données exceptionnelle pour les chercheur·se·s du monde entier. Découvrez l'histoire de cette collection et les avancées majeures qu'elle a apportée à l'étude des climats.
Conférence par Jean-Robert Petit (directeur de recherche CNRS émérite), le 5 octobre 2021 à la BU Fourier (Saint-Martin-d'Hères).
Plus de 15 000 carottes de glace, provenant de toute le globe (Alpes, Andes, Arctique, Antarctique…), représentent une base de données exceptionnelle pour les chercheur·se·s du monde entier. Découvrez l'histoire de cette collection et les avancées majeures qu'elle a apportée à l'étude des climats.
Conférence par Jean-Robert Petit (directeur de recherche CNRS émérite), le 5 octobre 2021 à la BU Fourier (Saint-Martin-d'Hères).
La collection de géologie de l'OSUG
Plus de 300 000 fossiles, roches et minéraux composent les collections de géologie de l’université Grenoble Alpes.En savoir plus
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Initiée dès 1824 par la collecte de minéraux alpins, la collection de géologie est probablement la plus ancienne de la faculté des sciences. Cette lithothèque regroupe les collections issues de trois disciplines : minéralogie, paléontologie et pétrographie. Depuis 2015, ces collections sont conservées à l’OSUG dans des réserves conçues à cet effet.
Conférence par Emilie Janots (minéralogiste) et Fabienne Giraud (paléontologue) le 21 septembre 2021 à la BU Fourier (Saint-Martin-d'Hères).
Initiée dès 1824 par la collecte de minéraux alpins, la collection de géologie est probablement la plus ancienne de la faculté des sciences. Cette lithothèque regroupe les collections issues de trois disciplines : minéralogie, paléontologie et pétrographie. Depuis 2015, ces collections sont conservées à l’OSUG dans des réserves conçues à cet effet.
Conférence par Emilie Janots (minéralogiste) et Fabienne Giraud (paléontologue) le 21 septembre 2021 à la BU Fourier (Saint-Martin-d'Hères).
L’invention d’un nouvel urbanisme universitaire à Grenoble
Qualité architecturale, vie étudiante, rapport à la ville… retour sur l’urbanisme universitaire dont Grenoble a été pionnière dans les années 1990.En savoir plus
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Au début des années 90, après une longue période « d’abandon », et de marginalisation de l’Université, consécutive, notamment aux événements de mai 1968, et face à une augmentation sans précédent du nombre d’étudiants, les pouvoirs publics ont lancé un vaste programme d’investissements pour l’enseignement supérieur.
Il s’est notamment concrétisé à travers le « Schéma Universités 2000 ».
À cette occasion, Grenoble a été pionnière d’une refondation d’un véritable urbanisme universitaire à travers, notamment, l’adoption d’un schéma de composition urbaine du campus, l’accent mis sur la qualité architecturale des constructions, la place faite à la vie étudiante, sur le rapport entre l’université et la ville...
Conférence par Bernard Pouyet (membre de l’Académie delphinale et ancien président de l’Université Pierre Mendès France), le 17 septembre 2021 à la médiathèque Paul Langevin (Saint-Martin-d'Hères).
Au début des années 90, après une longue période « d’abandon », et de marginalisation de l’Université, consécutive, notamment aux événements de mai 1968, et face à une augmentation sans précédent du nombre d’étudiants, les pouvoirs publics ont lancé un vaste programme d’investissements pour l’enseignement supérieur.
Il s’est notamment concrétisé à travers le « Schéma Universités 2000 ».
À cette occasion, Grenoble a été pionnière d’une refondation d’un véritable urbanisme universitaire à travers, notamment, l’adoption d’un schéma de composition urbaine du campus, l’accent mis sur la qualité architecturale des constructions, la place faite à la vie étudiante, sur le rapport entre l’université et la ville...
Conférence par Bernard Pouyet (membre de l’Académie delphinale et ancien président de l’Université Pierre Mendès France), le 17 septembre 2021 à la médiathèque Paul Langevin (Saint-Martin-d'Hères).
L'informatique scientifique à Grenoble, de 1951 à nos jours
Dès 1951, sous l'impulsion de Jean Kuntzmann, l'informatique se met au service des scientifiques. Le début d'une course aux équipements et aux réseaux.En savoir plus
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Dès 1951, sous l'impulsion de Jean Kuntzmann, les mathématiques appliquées se mettent au service des scientifiques. Ce contexte créera l’essor de l’informatique à Grenoble, avec ses besoins nouveaux en équipements. Dans un premier temps, le développement des échanges de données produits par le Centre Interuniversitaire de Calcul de Grenoble (CICG), à partir de 1972, a favorisé l'éclosion d’entités telles que l'IMAG, institut créé en 1988 et dont certains travaux ont eu un retentissement mondial. Cette forte activité a par la suite généré le déploiement de réseaux de communication dédiés : le réseau grenoblois de transmission de données Grenet, mis en place dès 1989, puis le réseau national pour l'enseignement et la recherche, Renater, à partir de l'année 2000.
Conférence à deux voix par Maurice Geynet (Aconit) et Pierre Laforgue (association IMAG), le 27 octobre 2021 à l'IMAG (Saint-Martin-d'Hères).
Dès 1951, sous l'impulsion de Jean Kuntzmann, les mathématiques appliquées se mettent au service des scientifiques. Ce contexte créera l’essor de l’informatique à Grenoble, avec ses besoins nouveaux en équipements. Dans un premier temps, le développement des échanges de données produits par le Centre Interuniversitaire de Calcul de Grenoble (CICG), à partir de 1972, a favorisé l'éclosion d’entités telles que l'IMAG, institut créé en 1988 et dont certains travaux ont eu un retentissement mondial. Cette forte activité a par la suite généré le déploiement de réseaux de communication dédiés : le réseau grenoblois de transmission de données Grenet, mis en place dès 1989, puis le réseau national pour l'enseignement et la recherche, Renater, à partir de l'année 2000.
Conférence à deux voix par Maurice Geynet (Aconit) et Pierre Laforgue (association IMAG), le 27 octobre 2021 à l'IMAG (Saint-Martin-d'Hères).
Un duo grenoblois gagnant ? L'intersection de l'Automatique et de l'Informatique
Des commandes d'un ascenseur aux drones, ils font partie intégrante de notre environnement : Retour sur l'origine grenobloise des systèmes automatisés.En savoir plus
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Environnement, transport, santé, communication… L’automatisme fait aujourd’hui partie de notre quotidien afin d’analyser, commander et diagnostiquer des systèmes. Mais saviez-vous que Grenoble se situe à la pointe de cette discipline depuis plus de 60 ans ? Tout commence dans les années 1950, lorsque René Perret, revenu d’un séjour à l’université d’Harvard, a l’intuition de créer une synergie entre l’automatique et une discipline encore balbutiante : l’informatique.
Conférence de Ioan Landau (directeur de recherche CNRS émérite) accompagné d'Emilie Wadelle (créatrice du studio de création sonore Skadi & Co) et de Nicolas Marchand (directeur adjoint du GIPSA-lab et directeur de recherche CNRS), le 17 novembre 2021 à l'IMAG (Saint-Martin-d'Hères).
Environnement, transport, santé, communication… L’automatisme fait aujourd’hui partie de notre quotidien afin d’analyser, commander et diagnostiquer des systèmes. Mais saviez-vous que Grenoble se situe à la pointe de cette discipline depuis plus de 60 ans ? Tout commence dans les années 1950, lorsque René Perret, revenu d’un séjour à l’université d’Harvard, a l’intuition de créer une synergie entre l’automatique et une discipline encore balbutiante : l’informatique.
Conférence de Ioan Landau (directeur de recherche CNRS émérite) accompagné d'Emilie Wadelle (créatrice du studio de création sonore Skadi & Co) et de Nicolas Marchand (directeur adjoint du GIPSA-lab et directeur de recherche CNRS), le 17 novembre 2021 à l'IMAG (Saint-Martin-d'Hères).
La réalité de l’Intelligence Artificielle
L'intelligence artificielle est de plus en plus médiatisée et présente dans nos vies, mais qu'est-ce ? Découvrez son histoire, liée à celle de Grenoble.En savoir plus
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L’Intelligence Artificielle connaît à Grenoble une longue histoire. Le CEA s’est intéressé à l’IA dès les années 80 sous l’impulsion de quelques chercheur·es et de leurs doctorant·es, avec notamment le développement d’une machine neuronale en 1985. Depuis lors, Grenoble n’a cessé d’investir ce domaine prometteur tant au niveau des technologies que des applications, jusqu’à être choisie en 2019 pour y fonder un institut dédié : l’institut MIAI Grenoble Alpes, qui vise à conduire des recherches au plus haut niveau en intelligence artificielle.
Conférence de Gilles Bisson (maître de conférences du LIG et chercheur CNRS) et Alain Guyot (chargé des collections d’ACONIT et ex-professeur ENSIMAG), le 1er décembre 2021 à l'IMAG (Saint-Martin-d'Hères).
L’Intelligence Artificielle connaît à Grenoble une longue histoire. Le CEA s’est intéressé à l’IA dès les années 80 sous l’impulsion de quelques chercheur·es et de leurs doctorant·es, avec notamment le développement d’une machine neuronale en 1985. Depuis lors, Grenoble n’a cessé d’investir ce domaine prometteur tant au niveau des technologies que des applications, jusqu’à être choisie en 2019 pour y fonder un institut dédié : l’institut MIAI Grenoble Alpes, qui vise à conduire des recherches au plus haut niveau en intelligence artificielle.
Conférence de Gilles Bisson (maître de conférences du LIG et chercheur CNRS) et Alain Guyot (chargé des collections d’ACONIT et ex-professeur ENSIMAG), le 1er décembre 2021 à l'IMAG (Saint-Martin-d'Hères).
Les cosmétiques, un objet scientifique
Comment l’université en est arrivée à une interdisciplinarité inédite croisant les thématiques de la peau et des phénomènes de vieillissement, depuis la molécule jusqu’aux usages sociaux ? Découvrez l'histoire riche de la cosmétologie à Grenoble, s'appuyant sur une diversité scientifique conséquente.En savoir plus
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Professeure d’histoire contemporaine à l’UGA et chercheuse au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), Anne-Marie Granet-Abisset coordonne le projet Cosmethics, consacré à l’étude des cosmétiques depuis les années 1950. Construit dans une perspective globale et intégrée, ce programme de recherche s’appuie sur une équipe interdisciplinaire mêlant de nombreux domaines des Sciences : Histoire, Gestion, Psychologie, Sciences de l’Information et de la Communication, Biochimie, Pharmacie et Santé publique.
Conférence d'Anne-Marie Granet-Abisset (coordinatrice du CDP Cosmethics et professeure d'histoire contemporaine) accompagnée d'Émilie Wadelle (créatrice du studio de création sonore Skadi & Co), le 4 avril 2022 à la MaCI (Saint-Martin-d'Hères).
Professeure d’histoire contemporaine à l’UGA et chercheuse au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), Anne-Marie Granet-Abisset coordonne le projet Cosmethics, consacré à l’étude des cosmétiques depuis les années 1950. Construit dans une perspective globale et intégrée, ce programme de recherche s’appuie sur une équipe interdisciplinaire mêlant de nombreux domaines des Sciences : Histoire, Gestion, Psychologie, Sciences de l’Information et de la Communication, Biochimie, Pharmacie et Santé publique.
Conférence d'Anne-Marie Granet-Abisset (coordinatrice du CDP Cosmethics et professeure d'histoire contemporaine) accompagnée d'Émilie Wadelle (créatrice du studio de création sonore Skadi & Co), le 4 avril 2022 à la MaCI (Saint-Martin-d'Hères).
Valence ou Grenoble ? Une querelle universitaire en Dauphiné (XVe-XIXe siècle)
L’université édifiée à Grenoble en 1339 est supprimée au profit d'une nouvelle créée à Valence en 1542. C'est le début d’une querelle de quatre siècles entre les deux villes.En savoir plus
Bien que le campus grenoblois et le campus valentinois soient aujourd'hui unis, l'ancienne rivalité entre Valence et Grenoble était très ancrée. Néanmoins cette course au savoir permet de mieux comprendre l'histoire de l'université. Retour sur cette querelle universitaire...
Conférence de René Favier (professeur émérite à l’UGA, historien et auteur du roman de l’Université) le mardi 9 novembre 2021 à la Maison de l'étudiant (Valence).
Retrouvez toutes les vidéos sciences, société et environnement de l'université sur la chaîne Youtube de Hauteurs UGA.
Conférence de René Favier (professeur émérite à l’UGA, historien et auteur du roman de l’Université) le mardi 9 novembre 2021 à la Maison de l'étudiant (Valence).
Retrouvez toutes les vidéos sciences, société et environnement de l'université sur la chaîne Youtube de Hauteurs UGA.
Expositions
Indémodables ! Les collections scientifiques de l’UGA s’exposent
Carottes glaciaires, fossiles, planches d’herbiers… Découvrez l’histoire et l’usage de quelques collections scientifiques de l’université.En savoir plus
>> Télécharger les panneaux de l'exposition
Plus de 500 000 échantillons constituent les collections dites de référence de l’UGA. Ces collections constituent de véritables archives de toutes sortes : spécimens, carottes glacières, molécules, graines... Parfois très anciennes, elles sont au service de l’avenir de la recherche et de l’enseignement.
Parcourez dans cette exposition quelques-unes de ces collections scientifiques au travers de six disciplines : glaciologie, chimie, botanique, zoologie, géologie et anatomie.
Exposition à la BU Joseph-Fourier de février à décembre 2021.
L’histoire oubliée du site santé
D’un prestigieux domaine de plaisance de la fin du 17e siècle aux Facultés de médecine et de pharmacie : découvrez l’histoire étonnante du site santé !En savoir plus
>> Télécharger les panneaux de l'exposition
Saviez-vous que les services administratifs des Facultés de médecine et de pharmacie étaient installés dans un ancien château ?
Le visiteur qui pousse aujourd’hui les portes du bâtiment administratif du secteur santé de l’Université-Grenoble-Alpes ne verra probablement en ce lieu qu’un immeuble vieillissant. Pourtant, si on y prête attention, de précieux éléments d’architecture ou de mobilier attestent d’un passé historique qui mériterait d’être exploré.
Magnifique domaine de plaisance de la toute fin du 17e siècle puis résidence secondaire, collège, maison de l’enfant ou encore maison maternelle… découvrez l’histoire étonnante du site santé !
Exposition au bâtiment Jean Roget de juillet à décembre 2021.
Saviez-vous que les services administratifs des Facultés de médecine et de pharmacie étaient installés dans un ancien château ?
Le visiteur qui pousse aujourd’hui les portes du bâtiment administratif du secteur santé de l’Université-Grenoble-Alpes ne verra probablement en ce lieu qu’un immeuble vieillissant. Pourtant, si on y prête attention, de précieux éléments d’architecture ou de mobilier attestent d’un passé historique qui mériterait d’être exploré.
Magnifique domaine de plaisance de la toute fin du 17e siècle puis résidence secondaire, collège, maison de l’enfant ou encore maison maternelle… découvrez l’histoire étonnante du site santé !
Exposition au bâtiment Jean Roget de juillet à décembre 2021.
Carnet de voyage
Publié le 20 octobre 2021
Mis à jour le 23 février 2023
Mis à jour le 23 février 2023
Contacts
Coriandre Vilain
chargé du Patrimoine scientifique universitaire
Marion Maine
assistante de projets Patrimoine scientifique universitaire
☎ 04 57 04 11 37
✉ patrimoine-scientifique@univ-grenoble-alpes.fr
chargé du Patrimoine scientifique universitaire
Marion Maine
assistante de projets Patrimoine scientifique universitaire
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✉ patrimoine-scientifique@univ-grenoble-alpes.fr