Le Couvent Sainte-Cécile


Jardin du couvent de Sainte Cécile
Le Couvent Sainte-Cécile, siège des éditions Glénat, abrite depuis mai 2023 le premier jardin patrimonial de Grenoble. Près de quatre cents ans après sa fondation, et grâce à l’expertise scientifique de l’UGA, le jardin du cloître de l’ancien couvent des Bernardines a retrouvé une composition proche de celle de son époque.

Le chantier de refonte du jardin a été mené par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création en convention avec l’Université Grenoble Alpes (UGA) et le Lycée horticole de Grenoble Saint-Ismier.

L’objectif de ce projet patrimonial était de réorganiser le jardin en tenant compte des théories paysagères du XVIIe siècle tout en réintroduisant des plantes anciennes du Dauphiné. C’est notamment grâce à l’expertise du Dr Serge Krivobok, enseignant-chercheur en botanique et mycologie à la Faculté de pharmacie de l’UGA, et commissaire scientifique du projet, que le choix de plantes a été fait.

Jardin du couvent de Sainte CécileJardin du couvent Sainte-Cécile © Direction de la communication - UGA
Le nouveau jardin du cloître du Couvent Sainte-Cécile remonte ainsi le temps en respectant les trois fonctions d’un jardin monastique au XVIIe siècle : médicinale, ornementale, et vivrière.

Le premier espace est tout naturellement dédié aux plantes médicinales. La sélection de ces dernières s’est inspirée du livre du Jean-Baptiste Chomel, docteur régent à la faculté de médecine et conseiller médecin ordinaire du Roi, intitulé "Abrégé de l'histoire des plantes usuelles [...], Paris 1712". Grâce à un QR Code, les visiteurs peuvent découvrir les vertus de chaque plante en vieux français.

Le deuxième espace du jardin est consacré aux plantes vivrières et anciennes reflétant les pratiques alimentaires à Grenoble aux XVIIe et XVIIIe siècles. Pour cette zone, le chantier a bénéficié du travail patrimonial du Lycée horticole de Grenoble Saint-Ismier et de Philippe Vérigon, architecte-paysagiste et directeur de l’exploitation pédagogique du lycée.

Enfin, la troisième partie du jardin est constituée de plantes ornementales offrant un lieu, comme dans les jardins monastiques des Temps modernes, un lieu d’agrément et de "respiration" spirituelle.

Initialement conçu pour se soigner, se nourrir et s’élever, le jardin du cloître du Couvent Sainte-Cécile est devenu aujourd’hui, pour le bonheur de tous, un véritable havre de paix et lieu de découverte au cœur du centre historique de Grenoble.Jardin du couvent de Sainte Cécile - fonds Glénat
Les trois parties du jardin : médicinale (à gauche), ornementale (au centre), et vivrière (à droite) © Fonds Glénat
Publié le  24 août 2023
Mis à jour le 19 février 2024