Equations Figures, Bernar Venet, 2002
Patrimoine
Equations Figures, Bernar Venet, 2002
Peinture
Sept sérigraphie de 120 x 80 cm ou 80 x 80 cm
Bibliothèque, Institut Fourier (UGA)
100 rue des Mathématiques, Gières
Découvrir l'œuvre
"L’introduction de la non-figuration dans l’histoire de l’art a été une étape capitale. Certainement la plus radicale pour ce qui concerne les arts plastiques. Enfin l’œuvre d’art n’était plus subordonnée à la nature et, grâce à cette sorte d’émancipation, elle imposait son autonomie. Ce problème lié à l’identité de l’œuvre d’art m’a toujours intéressé et trouve déjà ses racines dans mes peintures Goudron ainsi que dans le Tas de charbon - et ce, dès 1963. Chaque fois, il s’agissait d’un matériau présenté dans sa spécificité, dépourvu d’artifices et de connotations multiples. L’introduction du domaine mathématique dans mon travail tente de pousser à l’extrême ce problème de l’identité de l’œuvre d’art en introduisant des signes univoques, en suggérant la « monosémie » comme hypothèse de travail.
Je refuse tout autant le formalisme que l’idée d’abstraction telle qu’on l’entend communément dans les arts plastiques. Alors que l’art abstrait caractérise ce qui est « non figuratif », ces nouveaux travaux fonctionnent dans une autre catégorie. En présentant ce que l’on définit habituellement comme « objets mathématiques » : nombres, figures, espaces, fonctions, relations, structures, etc... l’œuvre d’art peut alors s’élever à un niveau d’abstraction maximal qui lui était étranger. Le « non-référentiel » est poussé dans ses extrêmes limites. Nous n’avons plus, comme dans l’art abstrait, de symbolique non plus, celle de la forme ou de la couleur par exemple... Je propose un système auto-référentiel maximal, celui que seule une équation mathématique peut contenir."
[Bernar Venet, 2001]
Ceci est un extrait d'un entretien avec Bernar Venet publié dans la revue L’Œil (Paris, numéro 524) en mars 2001, réalisé par Philippe Piguet. Pour consulter la totalité de l'entretien, cliquez ici.
Je refuse tout autant le formalisme que l’idée d’abstraction telle qu’on l’entend communément dans les arts plastiques. Alors que l’art abstrait caractérise ce qui est « non figuratif », ces nouveaux travaux fonctionnent dans une autre catégorie. En présentant ce que l’on définit habituellement comme « objets mathématiques » : nombres, figures, espaces, fonctions, relations, structures, etc... l’œuvre d’art peut alors s’élever à un niveau d’abstraction maximal qui lui était étranger. Le « non-référentiel » est poussé dans ses extrêmes limites. Nous n’avons plus, comme dans l’art abstrait, de symbolique non plus, celle de la forme ou de la couleur par exemple... Je propose un système auto-référentiel maximal, celui que seule une équation mathématique peut contenir."
[Bernar Venet, 2001]
Ceci est un extrait d'un entretien avec Bernar Venet publié dans la revue L’Œil (Paris, numéro 524) en mars 2001, réalisé par Philippe Piguet. Pour consulter la totalité de l'entretien, cliquez ici.
En savoir plus sur l'artiste
Le site de l'artiste : http://www.bernarvenet.com/
Quelques interviews vidéos :
► Bernar Venet, artiste plasticien français - Les anecdotes de l'innovation #4 (6'29)
► ECOUTEZ-VOIR - Rencontre avec l'artiste sculpteur Bernard Venet (7'44)
► Entretien avec Bernar Venet par Les Abattoirs en 2011 (8'22)
Quelques interviews vidéos :
► Bernar Venet, artiste plasticien français - Les anecdotes de l'innovation #4 (6'29)
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Mis à jour le 8 mars 2024