Veils of knowledge, Rosie Woods, 2020
Patrimoine
Veils of knowledge, Rosie Woods, 2020
Bombes aérosols
Département de la licence sciences et technologies (DLST – UGA)
480 Avenue Centrale, Saint-Martin-d’Hères
Découvrir l'œuvre
Après la venue d’Augustine Kofie sur le campus de Saint-Martin-d’Hères/Gières en 2018 et des MonkeyBird à l’Institut de la Communication et des Médias à Echirolles en 2019, l’Université Grenoble Alpes a poursuivi son engagement dans la commande d’œuvres originales de Street Art en accueillant l’artiste anglaise Rosie Woods du 14 au 25 octobre 2020 au DLST, situé sur le campus de Saint-Martin-d’Hères/Gières.
L’artiste est intervenue sur trois murs extérieurs, y apposant des formes poétiques aux reflets irisés, évoquant des voilages gonflés par le vent.
Ce projet de Street Art, débuté voilà trois ans, a été mené en collaboration entre l’Université Grenoble Alpes, avec le DLST, la Direction générale déléguée « Patrimoine et transition énergétique » et la Direction de la culture et de la culture scientifique, et Space Junk, organisateurs du Grenoble Street Art Fest. Les usagers du bâtiment du DLST, étudiants, personnels universitaires, enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, ont également participé à cette commande, en prenant part à la sélection de l’artiste puis des esquisses.
L’artiste est intervenue sur trois murs extérieurs, y apposant des formes poétiques aux reflets irisés, évoquant des voilages gonflés par le vent.
Ce projet de Street Art, débuté voilà trois ans, a été mené en collaboration entre l’Université Grenoble Alpes, avec le DLST, la Direction générale déléguée « Patrimoine et transition énergétique » et la Direction de la culture et de la culture scientifique, et Space Junk, organisateurs du Grenoble Street Art Fest. Les usagers du bâtiment du DLST, étudiants, personnels universitaires, enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, ont également participé à cette commande, en prenant part à la sélection de l’artiste puis des esquisses.
Rosie Woods
Diplômée des Beaux-Arts et originaire de Londres, Rosie Woods vit à présent en Australie. Son art ne se limite pas à ce pays puisque l’artiste a déployé son talent en Europe, Asie, au Royaume-Uni ou encore à Hong-Kong. C’est le réalisme abstrait qui suscite l’inspiration chez Rosie Woods. La bombe aérosol l’accompagne sur les murs et lui permet d’obtenir différentes textures de peinture.
Entre représentations photoréalistes de natures-mortes, d’animaux ou bien de portraits humains, ses fresques murales révèlent des sujets encerclés de vertigineuses courbes. Libres, multiples et puissantes, ces courbes semblables à des rubans colorés apportent non seulement une dimension abstraite à l’œuvre, mais aussi un cocktail de couleurs soigneusement choisies procurant d’infinis dégradés. Le regard se perd alors dans de nombreuses nuances de violet, turquoise, bleu, rose et magenta. Ces traits à la trajectoire tortueuse rendent possible l’appréciation du volume et de la 3D dans l’art de Rosie Woods. Au cours de ces incurvations en mouvement, des sortes de “billes-miroirs” ou de perles métalliques s’intègrent dans ces grandes compositions complexes permettant de souligner d’autant plus une maîtrise du réalisme et des reflets.
Alors que la composition géométrique et les formes graphiques chez l’artiste témoignent de techniques d’abstraction, le réalisme apparaît à travers les ombres, reflets et couleurs. C’est en conjuguant ces procédés d’abstraction et de réalisme, que Rosie Woods conduit des expériences liant nos corps matériels et notre spiritualité. Ainsi, l’artiste cherche à communiquer des expériences de l’âme, qui souvent, ne peuvent être exprimées seulement par le langage ou le monde physique dans lequel nous évoluons. Une délicieuse juxtaposition s’opère entre la réalité et l’impalpable. C’est l’art en tant que langage qui permet à Rosie Woods d’exprimer visuellement des sensations, idées et émotions sans recourir aux narrations plus classiques et logiques.
Entre représentations photoréalistes de natures-mortes, d’animaux ou bien de portraits humains, ses fresques murales révèlent des sujets encerclés de vertigineuses courbes. Libres, multiples et puissantes, ces courbes semblables à des rubans colorés apportent non seulement une dimension abstraite à l’œuvre, mais aussi un cocktail de couleurs soigneusement choisies procurant d’infinis dégradés. Le regard se perd alors dans de nombreuses nuances de violet, turquoise, bleu, rose et magenta. Ces traits à la trajectoire tortueuse rendent possible l’appréciation du volume et de la 3D dans l’art de Rosie Woods. Au cours de ces incurvations en mouvement, des sortes de “billes-miroirs” ou de perles métalliques s’intègrent dans ces grandes compositions complexes permettant de souligner d’autant plus une maîtrise du réalisme et des reflets.
Alors que la composition géométrique et les formes graphiques chez l’artiste témoignent de techniques d’abstraction, le réalisme apparaît à travers les ombres, reflets et couleurs. C’est en conjuguant ces procédés d’abstraction et de réalisme, que Rosie Woods conduit des expériences liant nos corps matériels et notre spiritualité. Ainsi, l’artiste cherche à communiquer des expériences de l’âme, qui souvent, ne peuvent être exprimées seulement par le langage ou le monde physique dans lequel nous évoluons. Une délicieuse juxtaposition s’opère entre la réalité et l’impalpable. C’est l’art en tant que langage qui permet à Rosie Woods d’exprimer visuellement des sensations, idées et émotions sans recourir aux narrations plus classiques et logiques.
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Mis à jour le 8 mars 2024