Walking with satellites, Jeremy Wood, 2016
Patrimoine
Walking with satellites, Jeremy Wood, 2016
Plaque en métal émaillé
Entrée de la Maison Jean Kuntzmann
110 rue de la Chimie, Saint-Martin-d’Hères
Découvrir l'œuvre
Il s’agit d’une exploration du campus de Saint-Martin-d’Hères/Gières matérialisée par des tracés GPS. Pendant 3 semaines, l’artiste et 65 étudiants de géographie et d’architecture, ainsi que quelques membres du personnel de la Communauté Université Grenoble Alpes, ont parcouru le campus, équipés d’émetteurs GPS. Chacun était affecté à un secteur et devait l’explorer comme il le souhaitait. La seule règle était de ne pas suivre des routes et chemins déjà existants, puisque ces derniers sont déjà connus et représentés. 475 km ont été parcourus par l’ensemble des participants.
Cette carte sensible révèle les formes du campus universitaire, comme par exemple les formes des bâtiments, des arbres, des espaces, et des chemins qu’il est possible de faire entre tous ces éléments.
Selon l’artiste, cette expérience collective montre également que chacun a sa propre façon de marcher et d’interagir avec les espaces. Il y a par exemple des tracés méthodiques et rigoureux, et d’autres plus aléatoires. On peut alors se questionner sur le lien entre cette appréhension de l’espace et la personnalité de l’individu.
L’œuvre qui découle de ce projet est en métal recouvert d’émail. Le fabriquant n’est autre que la compagnie qui fabrique les panneaux signalétiques du métro de Londres.
L’artiste est venu en personne lors de l’inauguration de cette œuvre, le 14 novembre 2017, devant la Maison Jean Kuntzmann, travail se déclinant également en cartes imprimées sur format papier, disponibles sur simple demande. Cette oeuvre s’inscrit dans un projet IDEX.
Cette carte sensible révèle les formes du campus universitaire, comme par exemple les formes des bâtiments, des arbres, des espaces, et des chemins qu’il est possible de faire entre tous ces éléments.
Selon l’artiste, cette expérience collective montre également que chacun a sa propre façon de marcher et d’interagir avec les espaces. Il y a par exemple des tracés méthodiques et rigoureux, et d’autres plus aléatoires. On peut alors se questionner sur le lien entre cette appréhension de l’espace et la personnalité de l’individu.
L’œuvre qui découle de ce projet est en métal recouvert d’émail. Le fabriquant n’est autre que la compagnie qui fabrique les panneaux signalétiques du métro de Londres.
L’artiste est venu en personne lors de l’inauguration de cette œuvre, le 14 novembre 2017, devant la Maison Jean Kuntzmann, travail se déclinant également en cartes imprimées sur format papier, disponibles sur simple demande. Cette oeuvre s’inscrit dans un projet IDEX.
Jeremy Wood (1976)
Jeremy Wood est un artiste américain qui s’intéresse aux technologies de géolocalisation. Ces outils ne sont pas anodins. Ils ont été conçus à des fins stratégiques, militaires et politiques et sont aujourd’hui « tombés » à la portée de tous. En utilisant ces technologies à des fins artistiques, J. Wood détourne ces objets. Il détourne également l’usage plus populaire, qui est de guider. Ici, le GPS ne fait que tracer et enregistrer un chemin déterminé par celui qui le porte. Satellites, GPS et traceurs cartographiques sont des outils qui lui permettent d’obtenir des tracés qu’il reporte ensuite sur les photographies des lieux explorés, ou bien sur des fonds unis.
Ses œuvres sont souvent personnelles voire intimes. Elles retracent ses parcours de vie et d’exploration de l’espace, à pied, en bateau, ou encore en avion. Dans son œuvre My Ghosts, J. Wood retrace 16 années de ses trajets quotidiens dans la ville de Londres. Jusqu’ici il a fait plus de cinquante expositions de ses cartographies personnelles, aux Royaume Unis et à l’étranger.
Il a réalisé plusieurs œuvres en Isère en 2016, dans le cadre de la biennale PAYSAGE>PAYSAGES. Il a par exemple tracé les parcours des parapentistes pendant la coupe Icare, au-dessus de Saint-Hilaire du Touvet. Il a aussi redessiné les pistes de ski, en relevant les tracés non pas des skieurs mais des dameurs, qui travaillent la nuit pour préparer les pistes pour les skieurs. Il révèle alors ce que nous ne voyons pas.
A travers ses œuvres Jeremy Wood mêle technologie, art, géographie et espace. Mais par sa démarche il ajoute aussi une dimension psychologique et sociologique. Il tente de ranimer notre regard sur nos espaces de vie.
Ses œuvres sont souvent personnelles voire intimes. Elles retracent ses parcours de vie et d’exploration de l’espace, à pied, en bateau, ou encore en avion. Dans son œuvre My Ghosts, J. Wood retrace 16 années de ses trajets quotidiens dans la ville de Londres. Jusqu’ici il a fait plus de cinquante expositions de ses cartographies personnelles, aux Royaume Unis et à l’étranger.
Il a réalisé plusieurs œuvres en Isère en 2016, dans le cadre de la biennale PAYSAGE>PAYSAGES. Il a par exemple tracé les parcours des parapentistes pendant la coupe Icare, au-dessus de Saint-Hilaire du Touvet. Il a aussi redessiné les pistes de ski, en relevant les tracés non pas des skieurs mais des dameurs, qui travaillent la nuit pour préparer les pistes pour les skieurs. Il révèle alors ce que nous ne voyons pas.
A travers ses œuvres Jeremy Wood mêle technologie, art, géographie et espace. Mais par sa démarche il ajoute aussi une dimension psychologique et sociologique. Il tente de ranimer notre regard sur nos espaces de vie.
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Mis à jour le 8 mars 2024