Faire le chemin en marchant, François Deck, 1993
Patrimoine
Faire le chemin en marchant, François Deck, 1993
Fonte de fer,
Entrées des bâtiments Pierre-Mendès-France (UGA),
77 rue des Universités, Saint-Martin-d'Hères
Découvrir l'œuvre
François Deck est sculpteur-plasticien et a été enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble. Il cherche à établir une relation entre objets, espace et public. L’artiste ne cherche pas l’étonnement ou l’originalité, mais il souhaite se fondre dans un paysage ou dans un ensemble urbain déjà défini.
A propos de son œuvre Faire le chemin en marchant, François Deck explique : « Lorsque j’ai commencé à faire des projets pour accompagner le bâtiment du 1er cycle des sciences sociales de l’université Pierre Mendès France celui-ci était achevé. L’espace avait donc été défini par le maître d’ouvrage et les architectes. Un bâtiment est le produit de l’articulation de systèmes logiques, économiques, fonctionnels, architectoniques, symboliques, techniques, esthétiques… conçu pour répondre à ces logiques de manière nécessaire et suffisante, il est délicat d’ajouter des éléments spatiaux après coup, y compris des œuvres d’art.
Les élévations étaient donc déjà là. D’autre part l’ensemble du campus universitaire de Grenoble est inscrit dans une cuvette dominée par les trois massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne. Le parti du projet a été de ne pas rivaliser avec les verticalités architecturées ou naturelles mais de se fondre dans le sol. Il contribue à identifier le site en marquant les entrées Nord et Sud d’une voie d’accès piétonnière au bâtiment qui est aussi le lieu passage vers l’université Stendhal. Il marque aussi sur ce passage l’entrée principale du bâtiment. Donc trois ponctuations éloignées les unes des autres et qui ne forment qu’une seule et même œuvre. Le matériau, en fonte de fer, est identique à ceux des plaques d’accès au réseau souterrain que l’on trouve dans les villes. » [François Deck – 1995]
L’œuvre se divise donc en trois parties. Chaque partie est composée de 3 à 8 plaques de fonte, et disposent d’une forme particulière qui reprend de manière schématique une usine. La forme générale des plaques dialogue avec les motifs architecturés – il y aurait 64 formes différentes – qui apparaissent en relief sur les plaques, créant une mise en abîme. Ces éléments artistiques ont « une fonction plastique et une fonction antidérapante car il faut inclure la nécessité dans le discours esthétique » explique François Deck dans un article du Dauphiné Libéré (15/11/1993).
L’artiste a intitulé l’œuvre Faire le chemin en marchant car, à force de passages, les passants vont polir les plaques et par là-même, les modifier, les remodeler, bref, recréer le chemin sur lequel ils passent.
A propos de son œuvre Faire le chemin en marchant, François Deck explique : « Lorsque j’ai commencé à faire des projets pour accompagner le bâtiment du 1er cycle des sciences sociales de l’université Pierre Mendès France celui-ci était achevé. L’espace avait donc été défini par le maître d’ouvrage et les architectes. Un bâtiment est le produit de l’articulation de systèmes logiques, économiques, fonctionnels, architectoniques, symboliques, techniques, esthétiques… conçu pour répondre à ces logiques de manière nécessaire et suffisante, il est délicat d’ajouter des éléments spatiaux après coup, y compris des œuvres d’art.
Les élévations étaient donc déjà là. D’autre part l’ensemble du campus universitaire de Grenoble est inscrit dans une cuvette dominée par les trois massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne. Le parti du projet a été de ne pas rivaliser avec les verticalités architecturées ou naturelles mais de se fondre dans le sol. Il contribue à identifier le site en marquant les entrées Nord et Sud d’une voie d’accès piétonnière au bâtiment qui est aussi le lieu passage vers l’université Stendhal. Il marque aussi sur ce passage l’entrée principale du bâtiment. Donc trois ponctuations éloignées les unes des autres et qui ne forment qu’une seule et même œuvre. Le matériau, en fonte de fer, est identique à ceux des plaques d’accès au réseau souterrain que l’on trouve dans les villes. » [François Deck – 1995]
L’œuvre se divise donc en trois parties. Chaque partie est composée de 3 à 8 plaques de fonte, et disposent d’une forme particulière qui reprend de manière schématique une usine. La forme générale des plaques dialogue avec les motifs architecturés – il y aurait 64 formes différentes – qui apparaissent en relief sur les plaques, créant une mise en abîme. Ces éléments artistiques ont « une fonction plastique et une fonction antidérapante car il faut inclure la nécessité dans le discours esthétique » explique François Deck dans un article du Dauphiné Libéré (15/11/1993).
L’artiste a intitulé l’œuvre Faire le chemin en marchant car, à force de passages, les passants vont polir les plaques et par là-même, les modifier, les remodeler, bref, recréer le chemin sur lequel ils passent.
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Mis à jour le 8 mars 2024