Hypnos, José Seguiri, 2018
Patrimoine
Hypnos, José Seguiri, 2018
Bronze, 2 mètres de hauteur
Entrée principale de Sciences Po Grenoble – UGA
1030 avenue Centrale, 38400 Saint-Martin-d’Hères
Découvrir l'œuvre
L’œuvre a été acquise par Sciences Po Grenoble grâce au 1% artistique relatif aux travaux d’extension achevés en 2018. Cette sculpture mesure environ 2m de hauteur et est entièrement en bronze. Elle représente Hypnos, dieu grec du sommeil et du repos.
Malgré le peu de mentions dans les écrits antiques, nous savons qu’Hypnos est le fils de Nyx (la Nuit), frère jumeau de Thanatos (la personnification de la Mort), et père de Morphée (dieu des Rêves). D’après la mythologie grecque, Hypnos pourrait se transformer en oiseau et plonger dans le sommeil les dieux tout autant que les humains. Il aurait par exemple endormi Zeus, le dieu des dieux, par deux fois : une première fois pour qu’Héra, femme de Zeus, puisse tuer Héraclès, et une seconde fois pour que Poséidon puisse aider les grecs pendant la bataille de Troie, malgré son interdiction.
L’œuvre s’inscrit totalement dans le style de José Seguiri, non seulement par sa thématique mythologique – récurrente dans le travail de l’artiste – mais également au niveau du traitement de la figure. En effet, les visages peints ou sculptés de Seguiri sont toujours très ronds, avec de larges pommettes et une bouche fine, de grands yeux en amande et des arcades sourcilières saillantes. Les ailes que l’on voit sur les tempes d’Hypnos sont un attribut couramment utilisé dans les représentations antiques de ce dieu.
La sculpture est fixée sur un socle en béton rajouté pour l’œuvre ; ce support est rectangulaire et de grande surface, permettant aux passants de s’assoir dessus et ainsi amoindrir sa fonction première de « socle ».
Sculpture et architecture entrent en harmonie. En effet, la rondeur du visage contrebalance les lignes droites et la silhouette angulaire du bâtiment, tandis que la teinte ocre du bronze fait écho au bois et à l’acier Corten largement utilisé dans le bâti.
Malgré le peu de mentions dans les écrits antiques, nous savons qu’Hypnos est le fils de Nyx (la Nuit), frère jumeau de Thanatos (la personnification de la Mort), et père de Morphée (dieu des Rêves). D’après la mythologie grecque, Hypnos pourrait se transformer en oiseau et plonger dans le sommeil les dieux tout autant que les humains. Il aurait par exemple endormi Zeus, le dieu des dieux, par deux fois : une première fois pour qu’Héra, femme de Zeus, puisse tuer Héraclès, et une seconde fois pour que Poséidon puisse aider les grecs pendant la bataille de Troie, malgré son interdiction.
L’œuvre s’inscrit totalement dans le style de José Seguiri, non seulement par sa thématique mythologique – récurrente dans le travail de l’artiste – mais également au niveau du traitement de la figure. En effet, les visages peints ou sculptés de Seguiri sont toujours très ronds, avec de larges pommettes et une bouche fine, de grands yeux en amande et des arcades sourcilières saillantes. Les ailes que l’on voit sur les tempes d’Hypnos sont un attribut couramment utilisé dans les représentations antiques de ce dieu.
La sculpture est fixée sur un socle en béton rajouté pour l’œuvre ; ce support est rectangulaire et de grande surface, permettant aux passants de s’assoir dessus et ainsi amoindrir sa fonction première de « socle ».
Sculpture et architecture entrent en harmonie. En effet, la rondeur du visage contrebalance les lignes droites et la silhouette angulaire du bâtiment, tandis que la teinte ocre du bronze fait écho au bois et à l’acier Corten largement utilisé dans le bâti.
José Seguiri (1945)
Né à Málaga en Espagne en 1945, José Seguiri fait ses études à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Madrid. Il a fait de nombreuses expositions personnelles en Espagne ainsi qu’en Grande-Bretagne, au Mexique, en France, au Portugal et en Colombie.
La plupart de ses sculptures représentent des figures humaines, parfois seules, parfois en groupe. Très inspiré par les mythologies anciennes, Seguiri a par exemple représenté Iphigénie, Oreste, Vénus, Eros, L’Amour et Psyché, Gaïa, mais aussi des divinités d’autres continents comme Kali, que l’on trouve dans la mythologie Hindou. L’artiste est également l’auteur de peintures figuratives, représentant là encore des humains mais n’ayant pas pour thématique la mythologie antique.
Seguiri a un style très reconnaissable. Les corps sculptés quant à eux sont la plupart du temps représentés nus et tout en rondeurs. La nudité, le positionnement des corps et ce qui s’en dégage (alanguissement, passion…) ajoutent souvent un caractère sensuel voir érotique à ses sculptures.
L’artiste a également fait plusieurs œuvres pour l’espace public, ayant par exemple pour thème Oreste, des Enlèvements (comme l’Enlèvement des Sabines), Heraclès, Eros, les Trois Grâces… Il a fait deux autres têtes monumentales en bronze, appelées Space in a mataphor of time, toutes deux situées en Espagne, datant de 2006 et 2011. La métropole grenobloise compte une deuxième sculpture de bronze de José Seguiri : une main présentant une fleur, installée en 2019 place Salvador-Allende à Pont-de-Claix.
La plupart de ses sculptures représentent des figures humaines, parfois seules, parfois en groupe. Très inspiré par les mythologies anciennes, Seguiri a par exemple représenté Iphigénie, Oreste, Vénus, Eros, L’Amour et Psyché, Gaïa, mais aussi des divinités d’autres continents comme Kali, que l’on trouve dans la mythologie Hindou. L’artiste est également l’auteur de peintures figuratives, représentant là encore des humains mais n’ayant pas pour thématique la mythologie antique.
Seguiri a un style très reconnaissable. Les corps sculptés quant à eux sont la plupart du temps représentés nus et tout en rondeurs. La nudité, le positionnement des corps et ce qui s’en dégage (alanguissement, passion…) ajoutent souvent un caractère sensuel voir érotique à ses sculptures.
L’artiste a également fait plusieurs œuvres pour l’espace public, ayant par exemple pour thème Oreste, des Enlèvements (comme l’Enlèvement des Sabines), Heraclès, Eros, les Trois Grâces… Il a fait deux autres têtes monumentales en bronze, appelées Space in a mataphor of time, toutes deux situées en Espagne, datant de 2006 et 2011. La métropole grenobloise compte une deuxième sculpture de bronze de José Seguiri : une main présentant une fleur, installée en 2019 place Salvador-Allende à Pont-de-Claix.
En savoir plus
Site de l’artiste : http://www.joseseguiri.com/
Article à propos d’Hypnos (en espagnol) : https://www.diariosur.es/culturas/jose-seguiri-doctora-20180220211205-nt.html
Article à propos d’Hypnos (en espagnol) : https://www.diariosur.es/culturas/jose-seguiri-doctora-20180220211205-nt.html
Mis à jour le 8 mars 2024