La Cornue, Alexander Calder, 1974
Patrimoine
La Cornue, Alexander Calder, 1974
Tôles d’acier laquées noir
7m x 8m x 3m
Esplanade Bibliothèque Droit-Lettre / bâtiments Stendhal, Saint-Martin-d’Hères
Découvrir l'œuvre
La sculpture du campus appartient à la famille des Stabiles. Les stabiles s’inscrivent dans la continuité des mobiles : au lieu d’être suspendus en l’air, ils sont ancrés dans le sol, tout en perpétuant le principe de changement des formes dû au déplacement. Les Mobiles changent de formes en bougeant d’eux-mêmes, tandis que les Stabiles changent de formes quand le spectateur tourne autour.
Nous devons l’achat de la Cornue à Jean-Louis Quermonne, qui était alors président de l’Université des Sciences Sociales (l’ancêtre de l’Université Pierre Mendès France, aujourd’hui devenue Université Grenoble Alpes). Au début des années 70, il restait une somme globale assez importante provenant de l’ensemble du campus. Le recteur de l’Université souhaitait utiliser cette somme pour installer une structure métallique, mais les présidents d’université se sont réunis pour marquer leur désaccord et montrer qu’ils étaient responsables du campus. Ils ont remis en question ce choix avec l’appui de Maurice Besset, le directeur du musée de Grenoble. C’est ce dernier qui a eu l’idée de faire appel à Calder, avec qui il était ami. Finalement, Jean-Louis Quermonne et sa femme sont allés dans l’atelier de Calder, où il leur a proposé La Cornue. Calder a ensuite choisi l’emplacement de l’œuvre sur le campus, puis a donné le plan de La Cornue à l’entreprise Biémont qui, comme pour les autres Stabiles de Calder, s’est occupée des découpes, de l’assemblage et du montage de l’œuvre.
Pour l’anecdote, le montant du 1% était plus bas que le prix prévu à l’origine par Calder, mais celui-ci était tellement enthousiaste à l’idée d’exposer une œuvre sur le campus qu’il a fait don de la somme manquante.
Le noir de la sculpture est un noir signé Calder, c’est-à-dire que c’est un mélange pictural qui a été mis au point par Alexander Calder lui-même, un peu comme le bleu Klein. Il n’y a que Calder qui était censé pouvoir utiliser ce mélange pictural. Les boulons d’origine étaient également signés Calder, ils avaient une forme et un diamètre spécifique, mis au point par l’artiste. Aujourd’hui encore, on peut voir le A de « Alexander » gravé sur certains d’entre eux.
Un « C » et un « A » sont gravés sur une des pattes de la sculpture (celle qui a une forme de cornue) à côté de la date « 74 ».
Une « cornue » est un récipient utilisé en chimie pour distiller ; la cornue est composée d’un vase sphérique contenant la substance à chauffer et d’un long col étroit courbé vers le bas. La forme de la sculpture (prévue pour être abstraite) rappelle un chat faisant le dos rond, ce qui lui valu son surnom du « chat ».
Nous devons l’achat de la Cornue à Jean-Louis Quermonne, qui était alors président de l’Université des Sciences Sociales (l’ancêtre de l’Université Pierre Mendès France, aujourd’hui devenue Université Grenoble Alpes). Au début des années 70, il restait une somme globale assez importante provenant de l’ensemble du campus. Le recteur de l’Université souhaitait utiliser cette somme pour installer une structure métallique, mais les présidents d’université se sont réunis pour marquer leur désaccord et montrer qu’ils étaient responsables du campus. Ils ont remis en question ce choix avec l’appui de Maurice Besset, le directeur du musée de Grenoble. C’est ce dernier qui a eu l’idée de faire appel à Calder, avec qui il était ami. Finalement, Jean-Louis Quermonne et sa femme sont allés dans l’atelier de Calder, où il leur a proposé La Cornue. Calder a ensuite choisi l’emplacement de l’œuvre sur le campus, puis a donné le plan de La Cornue à l’entreprise Biémont qui, comme pour les autres Stabiles de Calder, s’est occupée des découpes, de l’assemblage et du montage de l’œuvre.
Pour l’anecdote, le montant du 1% était plus bas que le prix prévu à l’origine par Calder, mais celui-ci était tellement enthousiaste à l’idée d’exposer une œuvre sur le campus qu’il a fait don de la somme manquante.
Le noir de la sculpture est un noir signé Calder, c’est-à-dire que c’est un mélange pictural qui a été mis au point par Alexander Calder lui-même, un peu comme le bleu Klein. Il n’y a que Calder qui était censé pouvoir utiliser ce mélange pictural. Les boulons d’origine étaient également signés Calder, ils avaient une forme et un diamètre spécifique, mis au point par l’artiste. Aujourd’hui encore, on peut voir le A de « Alexander » gravé sur certains d’entre eux.
Un « C » et un « A » sont gravés sur une des pattes de la sculpture (celle qui a une forme de cornue) à côté de la date « 74 ».
Une « cornue » est un récipient utilisé en chimie pour distiller ; la cornue est composée d’un vase sphérique contenant la substance à chauffer et d’un long col étroit courbé vers le bas. La forme de la sculpture (prévue pour être abstraite) rappelle un chat faisant le dos rond, ce qui lui valu son surnom du « chat ».
Alexander Calder (1898-1976) : ses début, entre mouvement et innovations artistiques
Alexander Calder est un artiste américain, né en 1898 en Pennsylvanie (Etats-Unis) et mort en 1976 à New-York.
Calder naît dans une famille d’artistes (son père est sculpteur et sa mère est peintre). Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à la mécanique et à la fabrication d’objets. Il est fasciné par le mouvement, la rotation, l’industrie, et veut devenir ingénieur en mécanique. De 1915 à 1919, il poursuit des études de Génie Mécanique où il étudie la géométrie, la physique, la chimie, et où il apprend à dessiner et à fabriquer des machines. A la sortie de ces études, il enchainera différents emplois en tant qu’ingénieur.
Peu convaincu par ce métier, il entrera en 1923 à l’école d’art de Manhattan (New-York) : il souhaite finalement devenir peintre. Il étudie la peinture, les compositions picturales et le dessin d’après modèle. Il publie dans la presse new-yorkaise des illustrations proches de la caricature, en s’intéressant à des événements sportifs, à des scènes urbaines, et au cirque. En 1925, il réalise des centaines de dessins, les Animal Sketching, où ses croquis sont faits d’après l’observation d’animaux de zoo. Il s’intéresse tout particulièrement à leurs mouvements et à leurs positions, qu’il esquisse avec des traits de pinceau fluides et sûrs. Ses dessins oscillent entre le descriptif et l’abstrait : ils traduisent en seulement quelques traits l’expression et le mouvement des animaux.
En 1926, Calder part pour Paris. Il y fabrique de petits jouets en fil de fer, liège, tissu… Peu à peu, il crée toute une troupe de cirque (danseuse, cheval, chien, cavalier, etc.). Il continue ce projet en montant un spectacle (qu’on peut classer comme une performance artistique) : le Cirque Calder. Durant ces spectacles, Calder actionnait les différents personnages et animaux à l’aide de ficelles et de leviers. Le Cirque Calder fut d’abord présenté à ses proches, puis à un cercle grandissant d’amis, puis de critiques, pour finalement devenir une véritable performance ouverte à tous.
En 1929, en parallèle du Cirque, Calder met au point un type de sculpture qui rompt totalement avec la sculpture habituelle. Il crée des sculptures en fil de fer représentant des humains en mouvement. Le fil de fer représente les membres et les mouvements de manière schématique et linéaire ; ce type de traitement rappelle les Animal Sketching. Ces sculptures sont d’ailleurs considérées comme des « dessins dans l’espace » : le fil de fer faisant penser à un trait de crayon, tout en étant en relief, donc de la sculpture. Ce type de sculpture renverse totalement les acquis de la sculpture traditionnelle, composée alors de matériaux lourds et pesants. Cette technique de sculpture en fil de fer est ensuite déclinée par Calder pour faire des portraits de ses rencontres parisiennes (on y trouvera par exemple Joan Miro, Fernand Léger…). Les têtes ainsi créées sont là encore expressives, mais sortent de la linéarité des silhouettes en fil de fer en étant en trois dimensions (les boîtes crâniennes sont sphériques par exemple).
Calder naît dans une famille d’artistes (son père est sculpteur et sa mère est peintre). Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à la mécanique et à la fabrication d’objets. Il est fasciné par le mouvement, la rotation, l’industrie, et veut devenir ingénieur en mécanique. De 1915 à 1919, il poursuit des études de Génie Mécanique où il étudie la géométrie, la physique, la chimie, et où il apprend à dessiner et à fabriquer des machines. A la sortie de ces études, il enchainera différents emplois en tant qu’ingénieur.
Peu convaincu par ce métier, il entrera en 1923 à l’école d’art de Manhattan (New-York) : il souhaite finalement devenir peintre. Il étudie la peinture, les compositions picturales et le dessin d’après modèle. Il publie dans la presse new-yorkaise des illustrations proches de la caricature, en s’intéressant à des événements sportifs, à des scènes urbaines, et au cirque. En 1925, il réalise des centaines de dessins, les Animal Sketching, où ses croquis sont faits d’après l’observation d’animaux de zoo. Il s’intéresse tout particulièrement à leurs mouvements et à leurs positions, qu’il esquisse avec des traits de pinceau fluides et sûrs. Ses dessins oscillent entre le descriptif et l’abstrait : ils traduisent en seulement quelques traits l’expression et le mouvement des animaux.
En 1926, Calder part pour Paris. Il y fabrique de petits jouets en fil de fer, liège, tissu… Peu à peu, il crée toute une troupe de cirque (danseuse, cheval, chien, cavalier, etc.). Il continue ce projet en montant un spectacle (qu’on peut classer comme une performance artistique) : le Cirque Calder. Durant ces spectacles, Calder actionnait les différents personnages et animaux à l’aide de ficelles et de leviers. Le Cirque Calder fut d’abord présenté à ses proches, puis à un cercle grandissant d’amis, puis de critiques, pour finalement devenir une véritable performance ouverte à tous.
En 1929, en parallèle du Cirque, Calder met au point un type de sculpture qui rompt totalement avec la sculpture habituelle. Il crée des sculptures en fil de fer représentant des humains en mouvement. Le fil de fer représente les membres et les mouvements de manière schématique et linéaire ; ce type de traitement rappelle les Animal Sketching. Ces sculptures sont d’ailleurs considérées comme des « dessins dans l’espace » : le fil de fer faisant penser à un trait de crayon, tout en étant en relief, donc de la sculpture. Ce type de sculpture renverse totalement les acquis de la sculpture traditionnelle, composée alors de matériaux lourds et pesants. Cette technique de sculpture en fil de fer est ensuite déclinée par Calder pour faire des portraits de ses rencontres parisiennes (on y trouvera par exemple Joan Miro, Fernand Léger…). Les têtes ainsi créées sont là encore expressives, mais sortent de la linéarité des silhouettes en fil de fer en étant en trois dimensions (les boîtes crâniennes sont sphériques par exemple).
Tournant artistique : l’abstraction
En 1930, un véritable tournant se fait dans le travail de Calder.
A l’automne 1930, Calder rencontre Piet Mondrian dans l’appartement personnel de ce dernier. Calder est alors frappé par les cartons peints en jaune, rouge, noir, bleu, qui sont punaisés sur le mur. Calder raconte : « cette seule visite me fit ressentir le choc – le choc qui, pour moi a tout déclenché. […] Et maintenant, à trente-deux ans, je voulais peindre et travailler dans l’abstrait ». Son déclic va cependant plus loin : « J’ai été bien plus touché par ce mur que par ses peintures, bien que je les aime aujourd’hui beaucoup. Je me rappelle avoir dit à Mondrian que ce serait bien si on pouvait les faire osciller dans des directions et à des amplitudes différentes ». Il semblerait que Mondrian est plutôt mal pris cette déclaration.
Pourquoi l’art devrait-il être statique ? En regardant une œuvre abstraite, qu’il s’agisse d’une sculpture ou d’une peinture, nous voyons un ensemble excitant de plans, de sphères, de noyaux sans aucune signification. Il est peut-être parfait mais il est toujours immobile. L’étape suivante en sculpture est le mouvement.
[Alexander Calder, 1932]
En partant de l’abstraction de Mondrian, Calder y ajoute sa sensibilité personnelle : l’intérêt pour le mouvement. Peu à peu, le mouvement va devenir un matériau à part entière. Calder se met à créer des sculptures cinétiques abstraites. A noter que ces œuvres s’intéressent au mouvement d’une manière différente du futurisme par exemple : Calder ne considère pas le mouvement comme le dynamisme et la vitesse à son paroxysme. Au contraire, il est à la recherche d’un retour à l’équilibre grâce aux forces et à l’énergie de l’espace environnant.
Calder va ainsi inventer les Mobiles, qui se déclinent en plusieurs catégories :
les Mobiles à mouvement libre, qui sont régis par des principes de mise en tension et s’animent au toucher ou par les courants d’air,
les Mobiles motorisés, qui sont animés par des moteurs intégrés,
Les Mobiles sonores, qui créent du bruit grâce à la percussion d’objets divers.
Le terme de « Mobile » est donné par Marcel Duchamp en 1931. D’abord sur des socles, Calder va peu à peu les suspendre au plafond à partir de 1933. Jean-Paul Sartre définit les mobiles ainsi : « Un Mobile : une petite fête locale, un objet défini par son mouvement et qui n’existe pas en dehors de lui, une fleur qui se fane dès qu’elle s’arrête, un pur jeu de mouvement comme il y a de purs jeux de lumière ».
A l’automne 1930, Calder rencontre Piet Mondrian dans l’appartement personnel de ce dernier. Calder est alors frappé par les cartons peints en jaune, rouge, noir, bleu, qui sont punaisés sur le mur. Calder raconte : « cette seule visite me fit ressentir le choc – le choc qui, pour moi a tout déclenché. […] Et maintenant, à trente-deux ans, je voulais peindre et travailler dans l’abstrait ». Son déclic va cependant plus loin : « J’ai été bien plus touché par ce mur que par ses peintures, bien que je les aime aujourd’hui beaucoup. Je me rappelle avoir dit à Mondrian que ce serait bien si on pouvait les faire osciller dans des directions et à des amplitudes différentes ». Il semblerait que Mondrian est plutôt mal pris cette déclaration.
Pourquoi l’art devrait-il être statique ? En regardant une œuvre abstraite, qu’il s’agisse d’une sculpture ou d’une peinture, nous voyons un ensemble excitant de plans, de sphères, de noyaux sans aucune signification. Il est peut-être parfait mais il est toujours immobile. L’étape suivante en sculpture est le mouvement.
[Alexander Calder, 1932]
En partant de l’abstraction de Mondrian, Calder y ajoute sa sensibilité personnelle : l’intérêt pour le mouvement. Peu à peu, le mouvement va devenir un matériau à part entière. Calder se met à créer des sculptures cinétiques abstraites. A noter que ces œuvres s’intéressent au mouvement d’une manière différente du futurisme par exemple : Calder ne considère pas le mouvement comme le dynamisme et la vitesse à son paroxysme. Au contraire, il est à la recherche d’un retour à l’équilibre grâce aux forces et à l’énergie de l’espace environnant.
Calder va ainsi inventer les Mobiles, qui se déclinent en plusieurs catégories :
les Mobiles à mouvement libre, qui sont régis par des principes de mise en tension et s’animent au toucher ou par les courants d’air,
les Mobiles motorisés, qui sont animés par des moteurs intégrés,
Les Mobiles sonores, qui créent du bruit grâce à la percussion d’objets divers.
Le terme de « Mobile » est donné par Marcel Duchamp en 1931. D’abord sur des socles, Calder va peu à peu les suspendre au plafond à partir de 1933. Jean-Paul Sartre définit les mobiles ainsi : « Un Mobile : une petite fête locale, un objet défini par son mouvement et qui n’existe pas en dehors de lui, une fleur qui se fane dès qu’elle s’arrête, un pur jeu de mouvement comme il y a de purs jeux de lumière ».
Les Stabiles
Calder imagine dans les mêmes années l’opposé des Mobiles : les Stabiles. Ils sont grands, lourds, terrestres. Le nom de « stabile » est trouvé par Jean Arp en 1931 : « comment appelles-tu ces machins que tu as faits l’an dernier, des stabiles ? ».
Avec la fin de la guerre, la production de Stabiles prend une ampleur considérable. On les demande dans les villes reconstruites après 1945, dans le quartier de la Défense, à Montréal pour l’Exposition universelle de 1967…
Face à la forte demande, Calder se met en quête d’une entreprise de la Touraine qui pourrait fabriquer ses créatures d’acier. Il finit par rencontrer les responsables d’une usine de Tours : Biémont « chaudronnerie, tôlerie et tuyauterie tourangelle ». Calder leur apporte donc ses différentes maquettes en aluminium, qui sont reproduites agrandies.
Pendant 15 ans, une équipe spéciale construira 120 œuvres géantes en métal boulonné qui seront exposées aux quatre coins du monde. Certaines d’entre elles ont une telle envergure qu’on teste leur stabilité en soufflerie. Conçues en éléments séparés à assembler, elle sont pensées pour pouvoir être acheminées en train. Avant leur départ, Calder les fait assembler devant son atelier en Touraine afin de juger de leur teinte et de leur force plastique avant de les livrer.
Avec la fin de la guerre, la production de Stabiles prend une ampleur considérable. On les demande dans les villes reconstruites après 1945, dans le quartier de la Défense, à Montréal pour l’Exposition universelle de 1967…
Face à la forte demande, Calder se met en quête d’une entreprise de la Touraine qui pourrait fabriquer ses créatures d’acier. Il finit par rencontrer les responsables d’une usine de Tours : Biémont « chaudronnerie, tôlerie et tuyauterie tourangelle ». Calder leur apporte donc ses différentes maquettes en aluminium, qui sont reproduites agrandies.
Pendant 15 ans, une équipe spéciale construira 120 œuvres géantes en métal boulonné qui seront exposées aux quatre coins du monde. Certaines d’entre elles ont une telle envergure qu’on teste leur stabilité en soufflerie. Conçues en éléments séparés à assembler, elle sont pensées pour pouvoir être acheminées en train. Avant leur départ, Calder les fait assembler devant son atelier en Touraine afin de juger de leur teinte et de leur force plastique avant de les livrer.
En savoir plus
Découvrez d’autres œuvres d’Alexander Calder à Grenoble :
Les trois pics, 1968 — devant la Gare de Grenoble (Place de la Gare, 38000 Grenoble)
Monsieur Loyal, 1967, tôles d’acier laqué noir — devant le Musée de Grenoble (Esplanade François Miterrand, 38000 Grenoble) — Dépôt de la Région Rhône-Alpes et du Lycée professionnel André Argouge de Grenoble en 1993
Mobile, 1970 — (don de l’artiste) salle 38 du Musée de Grenoble (Esplanade François Miterrand, 38000 Grenoble)
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Mobile, 1970 — (don de l’artiste) salle 38 du Musée de Grenoble (Esplanade François Miterrand, 38000 Grenoble)
http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-calder/ENS-calder.html
Mis à jour le 8 mars 2024