Sans titre, Delphine Reist, 2001
Patrimoine
Sans titre, Delphine Reist, 2001
Béton
Bâtiment Boucherle, UFR de Médecine et de Pharmacie (UGA)
Avenue des Maquis du Grésivaudan, La Tronche
Découvrir l'œuvre
La production artistique de Delphine Reist pour ce 1% artistique se concentre sur des extraits littéraires relatifs à la médecine et à la santé. On pourra trouver des textes de vingt-deux auteurs, dont Nietzsche, Pennac, Molière et Perec. Delphine Reist a collaboré avec Claude Luyet pour la typographie des plaques, et par Michael Palffy pour la réalisation de l’œuvre.
Les extraits choisis par Delphine Reist offrent un large panel de champs lexicaux du monde médical. Le visiteur se trouve face aux mentions poignantes de maladies variées, obligé de s’imaginer des zones corporelles diverses, bien souvent intimes et valétudinaires, confronté sans détour à la question de la mort et de la douleur, étourdi par l’inventaire d’actes, matériels et traitements médicaux. Les extraits nous emmènent dans le quotidien des médecins, infirmières, brancardiers et autres professionnels, dans leur travail, mais aussi leurs pensées et leurs rituels. Ces extraits littéraires nous plongent dans une réalité crue où censure et embellissement s’effacent pour laisser place au diagnostic. L’œuvre fait ainsi totalement écho à son lieu d’accueil : la faculté de Médecine de Grenoble. Certains extraits offrent également un point de vue critique sur la médecine. Delphine Reist propose ainsi une immersion dans le monde du médical, avec sa franchise et son objectivité d’une part, ses limites et aspects négatifs d’autre part. De quoi plonger les étudiants dans la réalité dès leur première année d’étude.
Les extraits choisis par Delphine Reist offrent un large panel de champs lexicaux du monde médical. Le visiteur se trouve face aux mentions poignantes de maladies variées, obligé de s’imaginer des zones corporelles diverses, bien souvent intimes et valétudinaires, confronté sans détour à la question de la mort et de la douleur, étourdi par l’inventaire d’actes, matériels et traitements médicaux. Les extraits nous emmènent dans le quotidien des médecins, infirmières, brancardiers et autres professionnels, dans leur travail, mais aussi leurs pensées et leurs rituels. Ces extraits littéraires nous plongent dans une réalité crue où censure et embellissement s’effacent pour laisser place au diagnostic. L’œuvre fait ainsi totalement écho à son lieu d’accueil : la faculté de Médecine de Grenoble. Certains extraits offrent également un point de vue critique sur la médecine. Delphine Reist propose ainsi une immersion dans le monde du médical, avec sa franchise et son objectivité d’une part, ses limites et aspects négatifs d’autre part. De quoi plonger les étudiants dans la réalité dès leur première année d’étude.
Delphine Reist (1970)
Après des études à l’Ecole Supérieure d’Art Visuel à Genève de 1991 à 1998, Delphine Reist enseigne de 2006 à 2008 à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon et est actuellement Professeure à la Haute Ecole d’Art et Design de Genève. Cette artiste suisse a exposé tant dans des espaces d’art contemporain à Paris, Toulouse, Stockholm ou encore Neuchâtel, que dans des lieux du quotidien et des sites abandonnés (parkings souterrains, supermarchés, friches industrielles…). Elle a fait de nombreuses expositions et collabore régulièrement avec d’autres artistes.
Son travail interroge notre société, son économie et son fonctionnement. Pour cela, l’artiste met en scène des objets usuels comme des chaises de bureau, des voitures ou des néons, auxquels elle ajoute des mécanismes divers qui font se mouvoir les objets dans une valse sans fin et sans sens. L’autonomie procurée à ces objets les rend inquiétants : le souffle de vie que Delphine Reist leur octroie nous oblige à voir ce que nous faisons de ces objets et pointe d’un doigt terrible la vanité de notre existence.
Son travail interroge notre société, son économie et son fonctionnement. Pour cela, l’artiste met en scène des objets usuels comme des chaises de bureau, des voitures ou des néons, auxquels elle ajoute des mécanismes divers qui font se mouvoir les objets dans une valse sans fin et sans sens. L’autonomie procurée à ces objets les rend inquiétants : le souffle de vie que Delphine Reist leur octroie nous oblige à voir ce que nous faisons de ces objets et pointe d’un doigt terrible la vanité de notre existence.
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Mis à jour le 25 novembre 2024